La place du Co parent !

La place du Co parent !

Co parent, un rôle clé dès la maternité : Comment accompagner avant, pendant et après l’accouchement

Le séjour à la maternité marque le début d’une nouvelle aventure : la parentalité.

En tant que co parent, votre présence active et soutenante est cruciale pour tisser des liens uniques avec votre bébé et soutenir la maman dans cette période de transition.

Avant l’accouchement : être disponible à 100%

Parler ensemble du projet de naissance :

Prenez le temps d’écouter les souhaits de votre compagne, qui peuvent évoluer le jour J. En cas de doutes, n’hésitez pas à en discuter avec l’équipe médicale.

Être attentif aux besoins de votre compagne : Répondez à ses besoins dans la mesure du possible. Écoutez ses ressentis et veillez à son confort.

Gérer les aspects pratiques : Organisez la garde des aînés, gérez les dossiers administratifs, préparez la valise pour la maternité. Votre efficacité lui permettra de se concentrer sur son accouchement.

Au moment de l’accouchement : être un soutien sans failles

La rassurer : Votre rôle est de la rassurer et de l’aider à se concentrer. Restez serein et transmettez-lui vos ondes positives.

La soulager : Gestes tendres, massages, respiration en duo… Trouvez ce qui fonctionne pour elle.

L’encourager : Parlez-lui, valorisez-la, rappelez-lui les conseils de la sage-femme.

Après l’accouchement : se centrer sur la maman et le bébé

Tisser les premiers liens avec son bébé : Le peau à peau, les câlins, le change, l’habillage, la lecture… Ces moments privilégiés favorisent la création du lien d’attachement.

Le co parent « doit-il » rester à la maternité la nuit ? : Si la maternité le permet, discutez-en avec votre compagne. Votre présence peut être un soutien précieux.

Créer une bulle protectrice : Limitez les visites à la maternité pour favoriser le repos de la diade et la découverte du bébé.

Préparer le retour à la maison : Réfrégirateur rempli, siège auto installé, maison rangée… Anticipez les besoins pour faciliter le retour.

Et si je me sens dépassé ?

Il est normal de se sentir submergé par l’émotion ou les nouveautés. Les équipes médicales sont là pour vous guider. N’hésitez pas à poser vos questions sur les soins, l’allaitement ou le rythme du bébé.

Le rôle du co parent dans l’allaitement : un soutien indispensable

Le co parent joue un rôle essentiel dans le soutien de la personne qui allaite.

Il peut aider en s’occupant des tâches ménagères, en apportant de l’eau et des collations à sa compagne, et en encourageant et en la rassurant.

Il peut également participer aux soins du bébé, comme le bain et le change, ce qui permet à la personne allaitante de se reposer.

Leco parent peut aussi faire du peau à peau avec son bébé.

En conclusion, votre présence et votre soutien sont des cadeaux inestimables pour la diade.

N’hésitez pas à vous impliquer pleinement dans cette merveilleuse aventure de la parentalité.

Trouver rapidement une consultation, prenez rendez-vous sur Doctolib (vidéo ou cabinet) pour préparer votre projet sereinement.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson

contact@celinebourganeuf.com
celinebourganeuf.com

Source : OMS, PNNS, HAS, ANAES, AFFSAPS

 

Le droit des femmes

Le droit des femmes

Droits fondamentaux et égalité 

Égalité des droits : Les femmes ont droit à l’égalité avec les hommes dans tous les domaines : juridique, politique, économique, social et culturel.

Droits humains : Les droits des femmes sont des droits humains. Cela signifie qu’ils sont universels, inaliénables et indivisibles.
Non-discrimination : Les femmes doivent être protégées contre toutes les formes de discrimination fondée sur le sexe.
Droits spécifiques

Droit à la santé : Cela inclut l’accès à la santé sexuelle et reproductive, la contraception, l’avortement et les soins de maternité.

Droit à l’éducation : Les filles et les femmes ont le droit à une éducation de qualité à tous les niveaux.
Droit au travail : Les femmes ont le droit à un travail décent, à un salaire égal pour un travail égal et à la protection contre la discrimination au travail.

Droit à la participation politique : Les femmes ont le droit de voter, d’être élues et de participer à la vie politique.

Droit à l’autonomie corporelle : Les femmes ont le droit de prendre leurs propres décisions concernant leur corps et leur sexualité.

Droit à vivre sans violence : Les femmes ont le droit d’être protégées contre toutes les formes de violence, y compris la violence domestique, le harcèlement sexuel et les mutilations génitales féminines.
Évolutions et défis

Les droits des femmes ont considérablement progressé au cours du XXe siècle, mais des inégalités persistent dans de nombreux pays.

Les défis actuels comprennent la lutte contre les violences faites aux femmes, la promotion de l’égalité salariale, l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la santé, et la lutte contre les stéréotypes de genre.

L’égalité entre les femmes et les hommes est un processus continu qui nécessite l’engagement de tous.

Quelques dates clés en France

1944 : Droit de vote des femmes
1967 : Loi Neuwirth autorisant la contraception
1975 : Loi Veil autorisant l’IVG
1983 : Loi Roudy sur l’égalité professionnelle
2014 : Loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes

L’allaitement : un droit fondamental des femmes

L’allaitement est bien plus qu’une simple méthode d’alimentation infantile. C’est un droit fondamental des femmes, ancré dans le respect de leur corps et de leurs choix. En tant que consultante en lactation IBCLC, je suis témoin quotidiennement de la force et de la détermination des mères à offrir le meilleur à leurs enfants. Mais trop souvent, ce droit est bafoué par des normes sociales obsolètes, des politiques d’entreprise inadaptées et un manque de soutien généralisé.

Le droit à l’information et au soutien

Toute femme a le droit de recevoir une information complète et impartiale sur l’allaitement, ses avantages et ses défis potentiels. Cela inclut l’accès à un soutien qualifié, comme celui offert par les consultantes en lactation IBCLC, pour l’aider à surmonter les difficultés et à atteindre ses objectifs d’allaitement.

Le droit à l’allaitement en public

L’allaitement est un acte naturel et normal. Les femmes ont le droit d’allaiter leur enfant partout où elles sont autorisées à être, sans se sentir jugées ou stigmatisées. Les lieux publics, les restaurants, les transports en commun et les lieux de travail doivent être des environnements accueillants pour les mères allaitantes.

Le droit à l’allaitement au travail

Les femmes ne devraient pas avoir à choisir entre leur carrière et leur désir d’allaiter. Les employeurs ont la responsabilité de créer des environnements de travail favorables à l’allaitement, en offrant des pauses appropriées, des espaces dédiés et un soutien adéquat.

Le droit à l’autonomie corporelle

L’allaitement est une décision personnelle qui doit être respectée. Les femmes ont le droit de choisir la durée et la manière dont elles allaitent, sans pression ni jugement extérieur. Leur autonomie corporelle doit être au cœur de toutes les décisions relatives à l’allaitement.

L’importance de l’engagement collectif

La défense des droits des femmes en matière d’allaitement est une responsabilité collective. Les professionnels de la santé, les décideurs politiques, les employeurs et la société dans son ensemble doivent s’engager à créer un environnement favorable à l’allaitement, où les femmes se sentent soutenues et respectées.

En tant que consultante en lactation IBCLC, je m’engage à défendre ces droits et à soutenir chaque femme dans son parcours d’allaitement. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’allaitement est reconnu et respecté comme un droit fondamental des femmes.

Informations supplémentaires

  • Législation française :
    • La loi française protège le droit des femmes à allaiter en public.
    • Le Code du travail prévoit des dispositions pour les femmes allaitantes au travail, notamment des pauses d’allaitement

 

  • Organisations de soutien :
    • La Leche League France : une association qui offre un soutien bénévole aux mères allaitantes.
    • Les consultantes en lactation IBCLC : des professionnelles de la santé spécialisées dans l’allaitement sur le site de l’AFCL 
    • La COFAM

Où trouver plus d’informations ?

Amnesty International : Droits des femmes
Égalité femmes-hommes : gouvernement.fr

Vie publique.fr : l’évolution des droits des femmes

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Les pleurs du soir

Les pleurs du soir

 Les pleurs du soir de bébé sont un phénomène courant et peuvent être déroutants pour les parents. Ils surviennent généralement en fin de journée, souvent au moment du coucher, et peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures. Bien qu’il n’y ait pas de cause unique et universelle à ces pleurs, plusieurs facteurs peuvent y contribuer.

Causes possibles des pleurs du soir :

  • Fatigue: Bébé a accumulé de la fatigue tout au long de la journée et les pleurs sont une manière d’exprimer son besoin de repos.
  • Surstimulation: La journée a été riche en stimulations (lumière, bruits, interactions) et bébé a du mal à gérer cet afflux d’informations. Les pleurs sont une façon de relâcher la tension.
  • Décharge émotionnelle: Bébé a vécu des émotions intenses (joie, frustration, peur) pendant la journée et les pleurs du soir lui permettent de les évacuer.
  • Inconfort: Bébé peut avoir faim, soif, être trop chaud ou trop froid, avoir des coliques ou des douleurs dentaires.
  • Besoin de réconfort: Bébé peut simplement avoir besoin de se sentir rassuré, câliné et en sécurité auprès de ses parents.

Comment gérer les pleurs du soir :

  • Observer bébé: Essayez de comprendre les signaux que bébé envoie. Est-ce qu’il a faim, est-ce qu’il est fatigué, est-ce qu’il a besoin d’être changé ?
  • Offrir un environnement calme: Baissez la lumière, réduisez les bruits et créez une atmosphère propice à la détente.
  • Rassurer bébé: Prenez-le dans vos bras, parlez-lui doucement, bercez-le et faites-lui des câlins.
  • Proposer une routine: Mettez en place une routine du soir régulière avec un bain, un massage, une histoire ou une berceuse.
  • Être patient: Les pleurs du soir peuvent être éprouvants pour les parents, mais il est important de rester calme et patient.
  • Le lait maternel: un cocktail personnalisé au fil des heures

Adaptation aux rythmes circadiens: En adaptant l’heure des tétées ou du don de lait tiré, les parents peuvent aider leur bébé à réguler son sommeil et son éveil.

    • Amélioration de la qualité du sommeil: En proposant du lait riche en mélatonine le soir, les parents peuvent favoriser un endormissement plus rapide et un sommeil plus profond chez leur bébé.
    • Optimisation de la nutrition: En adaptant l’heure des tétées, les parents peuvent s’assurer que leur bébé reçoit les nutriments dont il a besoin à chaque moment de la journée.
    • Le rôle des hormones: Des chercheurs ont mis en évidence que certains composants du lait maternel, notamment la mélatonine (l’hormone du sommeil) et le cortisol (l’hormone du réveil), fluctuaient au cours de la journée. Ainsi, le lait maternel tiré de nuit serait plus riche en mélatonine, favorisant un sommeil paisible chez le bébé. À l’inverse, le lait tiré le matin serait plus riche en cortisol, stimulant l’éveil et l’activité.

Il est important de noter que chaque bébé est unique et que les causes des pleurs du soir peuvent varier d’un enfant à l’autre. Il est donc essentiel d’observer attentivement votre bébé et de faire preuve d’empathie pour comprendre ses besoins et l’aider à se sentir mieux.

Voici quelques conseils supplémentaires :

  • Faire attention aux siestes: Assurez-vous que bébé fait des siestes adaptées à son âge tout au long de la journée.
  • Éviter la surstimulation: Limitez les activités stimulantes en fin de journée et privilégiez les moments calmes.
  • Maintenir une température ambiante agréable soit 19°c: Vérifiez que la chambre de bébé n’est ni trop chaude ni trop froide.
  • Utiliser un porte-bébé: Le portage peut aider à apaiser bébé et à le rassurer.
  • Allaiter à la demande: L’allaitement c’est 80% du temps affectif et 20% seulement nutritif.
  • Ne pas hésiter à consulter: Si vous êtes inquiet ou si les pleurs persistent, n’hésitez pas à consulter votre IBCLC.

J’espère que ces informations vous seront utiles. N’hésitez pas à poser d’autres questions si vous en avez.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Allaitement et cardiopathie

Allaitement et cardiopathie

L’allaitement maternel, un atout précieux pour les nourrissons atteints de cardiopathie : données scientifiques à l’appui

Par Céline Bourganeuf, Consultante en lactation

Pourquoi privilégier l’allaitement en cas de cardiopathie ?

 

L’allaitement maternel est l’alimentation recommandée pour les nouveau-nés, y compris ceux atteints de cardiopathie congénitale.

De nombreux professionnels de santé pensent, à tort, que l’allaitement est impossible pour les bébés atteints de cardiopathie congénitale.

Cet article vise à démontrer les avantages spécifiques de l’allaitement pour ces enfants, en s’appuyant sur les recherches actuelles.

Avantages de l’allaitement pour les bébés atteints de cardiopathie congénitale : 

Facilité de tété : L’allaitement au sein est plus facile pour les bébés atteints de cardiopathie que l’alimentation au biberon, car il est plus naturel, ce qui leur permet de mieux téter, avaler et respirer, et donc d’absorber plus d’oxygène.

Rythme cardiaque amélioré : L’augmentation de l’apport en oxygène contribue à normaliser le rythme cardiaque des bébés atteints de cardiopathie congénitale.

Meilleure croissance : Les bébés allaités ont une meilleure croissance. 
Composition idéale : Le lait humain est une substance vivante, dont la composition s’adapte aux besoins spécifiques de chaque nourrisson, y compris ceux atteints de cardiopathie. Il est riche en anticorps, en facteurs de croissance et en prébiotiques, essentiels au développement immunitaire et digestif de l’enfant.
Digestion facilitée : La facilité de digestion du lait humain est un atout majeur pour les nourrissons cardiaques, souvent sujets à des troubles digestifs. Les protéines du lait sont plus facilement hydrolysées, réduisant ainsi le risque d’allergies et de troubles gastro-intestinaux.
Meilleure santé : L’allaitement maternel améliore l’état de santé général des bébés atteints de cardiopathie.

Réduction du risque d’entérocolite : Le lait maternel réduit le risque d’entérocolite, une inflammation grave de la muqueuse intestinale, particulièrement en période préopératoire.

Protection contre les infections : Le lait maternel apporte des systèmes de défense contre les infections, notamment gastro-intestinales et respiratoires.

Séjours hospitaliers réduits : Les enfants allaités ont des séjours hospitaliers plus courts.
Meilleure oxygénation : Les bébés atteints de cardiopathie trouvent plus facile de téter, avaler et respirer quand ils sont allaités au sein, c’est une méthode plus naturelle que le biberon. Ce faisant, ils absorbent davantage d’oxygène, ce qui contribue à normaliser leur rythme cardiaque.

Confort : Il est important de veiller au confort de l’enfant cardiaque pendant l’alimentation, car il peut être plus essoufflé et fatigué, surtout avant ou après une chirurgie. L’allaitement au sein, de par sa nature, peut aider à ce confort.

Techniques d’allaitement et soutien

Mise au sein fréquente : Les bébés cardiaques doivent être mis au sein très fréquament 8 à 12 fois par jour minimum, pendant un maximum de 20 minutes par tétée. c’est ce qu’on appel un allaitement fractionné.

Positions d’allaitement : La consultante en lactation ou l’infirmière peuvent aider à trouver les positions d’allaitement les plus confortables pour le bébé, en tenant compte de son état et des éventuelles interventions chirurgicales qu’il a subies.

Expression du lait humain : Si l’allaitement au sein n’est pas possible, il est important de maintenir une production de lait suffisante en utilisant un tire-laitou une expression manuelle efficace. Le lait humain peut être donné au biberon, à la tasse, ou par sonde gastrique si nécessaire.

Soutien au parent allaitant : Un soutien actif du parent allaitant est important afin d’optimiser l’allaitement, avec un programme de soutien et de prêt de tire-lait performant. Les parents allaitants ayant un soutien ont plus de succès dans l’allaitement. Il est important de maintenir un volume de lait humain suffisant en stimulant laprolactine aussi lanuit entre minuit et 5h.

Compléments si nécessaire : Si la quantité de laithumain n’est pas suffisante, des compléments tels que le lait de préparation pour nourisson ou des suppléments énergétiques peuvent être proposés.

Alimentation par sonde gastrique : Si l’alimentation par voie orale est trop difficile, une sonde gastrique peut être utilisée pour assurer un apport nutritionnel suffisant.

Difficultés et solutions

Difficultés d’allaitement : Les bébés cardiaques peuvent avoir des difficultés à téter, s’essouffler ou se fatiguer rapidement. Il est conseillé de fractionner les repas et d’augmenter l’apport calorique si nécessaire.

Biberons : Certains bébés peuvent avoir des difficultés à prendre le biberon. Des tétines plus douces ou avec des perforations plus larges peuvent être utilisées.

Médicaments : Si des médicaments sont administrés, privilégier l’ingestion avant l’allaitement, et avec une petite quantité de lait humain afin de s’assurer de la prise integrale de la molécule de le gaspillage de  lait.

Adaptation des objectifs d’allaitement : La découverte de la cardiopathie peut modifier les objectifs d’allaitement des parents allaitants incluant parfois le don de biberons ou de suppléments.

En conclusion

L’allaitement est bénéfique pour les bébés atteints de cardiopathie congénitale, en améliorant leur croissance, leur état de santé général, et en réduisant le risque de complications.

Un soutien adéquat est essentiel pour assurer le succès de l’allaitement.

 

L’allaitement , longtemps considéré comme délicat voire contre-indiqué pour les nourrissons atteints de cardiopathie, s’avère aujourd’hui être une option non seulement possible, mais hautement recommandée. Les recherches scientifiques convergent vers un constat clair : le lait humain offre des bénéfices uniques pour ces petits patients.

Références : 

https://www.chu-besancon.fr/offre-de-soins/les-services-et-activites/cardiologie/alimentation-equilibree-coeur-protege.html

 

https://hopital-necker.aphp.fr/wp-content/blogs.dir/102/files/2023/10/Fiche-alimentation.pdf

https://www.chu-lyon.fr/sites/default/files/flyer-allaitement-cardiopathie.pdf

https://www.aboutkidshealth.ca/fr/alimentation-dun-bebe-atteint-de-cardiopathie#:~:text=Les%20b%C3%A9b%C3%A9s%20atteints%20de%20cardiopathie,%C3%A0%20normaliser%20leur%20rythme%20cardiaque.

 

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-314/cardiopathies-maternelles-et-grossesse-une-prise-en-charge-multidisciplinaire

 

DA 67 : Allaitement d’enfants souffrant de pathologie cardiaque congénitale

https://www.lllfrance.org/vous-informer/votre-allaitement/anatomie-physiologie/1017-composition-du-lait-humain

 

https://www.saintluc.be/sites/default/files/2023-07/Naitre-et-vivre-avec-une-cardiopathie-conge%CC%81nitale-DSQ-509.pdf

Céline Bourganeuf Consultante en lactation IBCLC

Mots-clés: allaitement maternel, cardiopathie congénitale, nourrisson, lait maternel, bienfaits, consultante en lactation

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Allaitement et cancer

Allaitement et cancer

Allaitement et Cancer : un défi, une force
Par Céline Bourganeuf, Consultante en Lactation

Le diagnostic d’un cancer bouleverse profondément la vie d’une personne. Parmi les nombreuses questions qui se posent, celle de l’allaitement peut être particulièrement délicate. Peut-on continuer à allaiter tout en suivant un traitement ? Quels sont les bénéfices pour la personne allaitante et l’enfant ? Cet article vise à apporter des éléments de réponse et à soutenir les personnes confrontées à cette situation complexe.

Pourquoi poursuivre l’allaitement ?

L’allaitement, même en période de maladie, présente de nombreux avantages pour la personne allaitante et l’enfant :

Pour la personne allaitante :

Soutien émotionnel : L’allaitement peut être une source de réconfort et d’apaisement pendant une période difficile.

Récupération physique : Certaines études suggèrent que l’allaitement pourrait favoriser la récupération.

Protection contre certains cancers : L’allaitement est associé à une diminution du risque de certains cancers chez la personne allaitante.

Pour l’enfant :

Immunité renforcée : Le lait humain contient des anticorps qui protègent l’enfant contre les infections.

Développement optimal : L’allaitement favorise le développement cognitif et émotionnel de l’enfant. Il est recommandé au moins jusuq’au 2 ans de l’enfant par l’OMS.

Les précautions à prendre

Si la décision de poursuivre l’allaitement est prise, il est essentiel de prendre certaines précautions :

Informer l’équipe médicale : Il est important de discuter avec l’équipe de votre souhait de poursuivre l’allaitement. Ils pourront adapter le traitement si nécessaire.

Surveiller l’enfant : Il est recommandé de surveiller l’enfant pour détecter tout signe ou de réaction au traitement.

S’informer sur les médicaments : Certains médicaments sont compatibles avec l’allaitement. Le choix du médicament permet le respect du choix de la personne à poursuivre son allaitement dans les meilleures conditions. Il est important de se renseigner sur la concordance de la prise en charge et des études et recommandations de compatibilté sur Le CRAT et E lactancia.

S’entourer de soutien : Le soutien de la famille, des amis et d’une consultante en lactation est précieux pour traverser cette épreuve.

Les défis et les solutions

Poursuivre l’allaitement pendant un traitement contre le cancer peut optimiser la guérison  :

Fatigue : La fatigue liée au traitement peut rendre le moment de l’allaitement  « comme une parenthèse enchantée ».

Modifications du lait humain : Le lait humain peut connaître des modifications en termes de quantité ou de composition. Il est important de consulter une consultante en lactation pour évaluer la situation pas à pas.

Anxiété et stress : Le diagnostic de cancer et les traitements peuvent générer de l’anxiété et du stress, ce qui peut affecter la production de lait. Néamoins la libérartion de l’ocytocine pendant les tétées régule le stress, l’anxièté et regonfle la confiance en soi. Des techniques de relaxation peuvent être utiles également.

 

Un accompagnement personnalisé

Chaque situation est unique. Il est essentiel de bénéficier d’un accompagnement personnalisé par une consultante en lactation IBCLC. Celle-ci pourra :

Évaluer la situation : 

 

Proposer des solutions : Elle pourra proposer des solutions pour maintenir ou stimuler la lactation, faciliter les tétées et répondre aux questions.

Offrir un soutien émotionnel : La consultante en lactation sera à l’écoute de la personne et lui apportera un soutien émotionnel tout au long de son parcours.

En conclusion, l’allaitement pendant un traitement contre le cancer est possible et peut apporter de nombreux bénéfices. Il est important de prendre une décision éclairée en collaboration avec l’équipe médicale et une consultante en lactation. Chaque personne doit être soutenue et accompagnée dans ce choix, ce droit.

 

Témoignages :

— « Le sevrage précoce imposé, après avoir expérimenté avec succès l’allaitement, engendre un sentiment d’échec et de culpabilité profond. Ce traumatisme peut laisser des séquelles émotionnelles importantes, qui ne peuvent être apaisées qu’au fil du temps et grâce à un accompagnement maternel intense. pouvoir poursuivre son allaitement tant que possible est une aide à la  guérison du cancer. »

— « Être privée de l’allaitement, contre son désir profond, constitue une expérience traumatisante qui ébranle la confiance en ses capacités maternelles dans une période déjà difficile. Ces blessures se manifestent par une frustration persistante et nécessitent un long processus de reconstruction ».

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Allaitement et violences

Allaitement et violences

Voici un article abordant ce sujet délicat

Violences et allaitement, comment préserver ce lien unique ?

Être victime de violences et allaiter peut sembler incompatible. Pourtant, de nombreuses personnes souhaitent poursuivre cet allaitement, un acte d’amour inconditionnel envers leur enfant. 

Pourquoi l’allaitement est-il important dans ce contexte ?

* Lien affectif renforcé : L’allaitement favorise un attachement sécurisant entre le parent allaitant et l’enfant, un besoin essentiel après une expérience traumatisante.

* Bienfaits pour bébé : Le lait humain offre une protection immunitaire unique, favorise un développement optimal et une sécurité affective.

* Bienfaits pour la mère : L’allaitement peut aider à réguler les hormones, réduire le stress et favoriser la guérison émotionnelle, la résileince, la prise de décision juste.
Dans l’étude Kendall-Tackett et al., 2013, Breastfeed Med, 8(1), 16- il est clairement démontrer que l’allaitement diminue le risque d’irritabilité et de colère chez une personne allaitante ayant subi des violences en comparauson avec une personne non allaitante.

Comment concilier allaitement et sécurité ?
* Privilégier un environnement sécurisant : Trouvez un endroit calme et privé pour allaiter, où vous vous sentez en sécurité.

* Demander de l’aide : N’hésitez pas à solliciter l’aide de vos proches, d’un professionnel de santé ou d’une association spécialisée.
* Mettre en place un réseau de soutien : Entourer-vous de personnes bienveillantes qui vous comprendront et vous soutiendront.
* Consulter une consultante en lactation : Une IBCLC peut vous aider à surmonter les difficultés liées à l’allaitement et vous apporter un soutien personnalisé.

Les défis spécifiques

* Difficultés d’allaitement : Le stress lié aux violences d’origine conjugale, environnementale, obstétricale, familiale peuvent entraîner des difficultés d’allaitement (mamelons douloureux, production de lait insuffisante, engorgement, mastite, sevrage précoce…).

* Peur et culpabilité : Les personnes victimes de violences peuvent ressentir de la peur, de la culpabilité ou de la honte, ce qui peut compliquer l’allaitement.

Les solutions

* Accompagnement personnalisé : Une IBCLC peut vous aider à trouver des solutions adaptées à votre situation et vous aider dans les démarches pour protéger vos droits, vos choix.

* Thérapie : Une thérapie peut vous aider à surmonter les traumatismes, à retrouver une estime de soi et se liberer de l’emprise.
L’allaitement ne protège pas directement des violences. C’est une idée fausse et dangereuse de suggérer cela. Les violences sont un problème complexe et multifactoriel, lié à des dynamiques de pouvoir et de contrôle, et non à un choix personnel comme l’allaitement.
Ce qui est vrai, c’est que l’allaitement peut offrir certains bénéfices indirects pour les personnes victimes de violences :

* Renforcement du lien parent-enfant : L’allaitement favorise un attachement sécurisant entre elle et l’enfant. Ce lien peut être une source de réconfort et de force pour la personne allaitante, l’aidant à traverser des moments difficiles.
* Bien-être physique et émotionnel : L’allaitement libère des hormones qui favorisent la relaxation, réduisent le stress, renforce la capacité de résilience et de dépassement de soi.

* Réseau de soutien : Les groupes de soutien à l’allaitement peuvent offrir un espace sûr où les mères peuvent partager leurs expériences et trouver de l’écoute et de l’aide.
Cependant, il est important de souligner que :

* L’allaitement ne met pas fin aux violences : Les violences conjugales sont un problème systémique qui nécessite une intervention globale, incluant des mesures de protection, des soins médicaux et psychologiques, ainsi que des changements sociaux.

* L’allaitement peut être difficile pour les personnes victimes de violences : Le stress, la fatigue et les difficultés liées à l’allaitement peuvent aggraver la situation des mères victimes de violences.
Il est crucial de rappeler que les personnes victimes de violences ne sont en aucun cas responsables de ce qui leur arrive. Elles ont le droit de vivre dans un environnement sûr et de faire des choix libres et éclairés concernant leur santé et celle de leur enfant.

Si vous êtes victime de violences, n’hésitez pas à contacter:

– Le 3919: Numéro d’écoute national pour les femmes victimes de violences
– Les associations spécialisées : Elles peuvent vous offrir un accompagnement personnalisé et vous orienter vers les services adaptés en toutes anonymat. noustoutes,
LLL,

Il est essentiel de déconstruire les mythes et de diffuser une information juste et précise sur les violences et l’allaitement. Le but est de soutenir les personnes victimes de violences et de leur permettre de faire des choix éclairés pour elles-mêmes et leurs enfants.
N’oubliez pas ..

*  Vous n’êtes pas seule
*  Vous avez le droit de décider ce qui est le mieux pour vous et votre bébé.
* Liberer la parole c’est s’offrir une autre vie, une liberté, une protection de santé physique, mentale pour vous et votre bébé.
N’hésitez pas à me solliciter pour toute autre information ou accompagnement dans vos démarches. En tant que professionnel de santé, je peux vous aider à trouver des ressources et à mettre en place un plan de soutien adapté à votre situation.
Céline

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com