Allaitement et ménopause précoce

Allaitement et ménopause précoce

Allaitement prolongé et pré ménopause : une alliance pour la santé

L’allaitement, bien au-delà de nourrir bébé, offre une multitude de bienfaits pour la mère. Parmi eux, un lien de plus en plus étudié par la communauté scientifique : l’impact de l’allaitement prolongé sur la ménopause.

L’allaitement, un bouclier naturel contre la ménopause précoce ?

De nombreuses études suggèrent une corrélation entre la durée de l’allaitement et l’âge de la ménopause. Les personnes ayant allaité pendant une période prolongée semblent connaître une ménopause plus tardive. Comment expliquer ce phénomène ?

  • Réduction des cycles menstruels : L’allaitement entraîne une diminution de la fréquence des cycles menstruels, voire leur arrêt complet pendant la période d’allaitement exclusif. Cette pause dans la production d’hormones féminines pourrait contribuer à préserver la fonction ovarienne plus longtemps.
  • Protection de l’ovaire : Certaines études suggèrent que l’allaitement pourrait protéger l’ovaire des dommages liés à l’oxydation, ce qui ralentirait le vieillissement ovarien. Par exemple, une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism a montré que les personnes ayant allaité plus de 12 mois présentaient des taux plus faibles d’un marqueur de stress oxydatif au niveau ovarien.
  • Modulation hormonale : L’allaitement entraîne une modification du taux d’hormones, notamment de la prolactine, qui joue un rôle important dans la régulation du cycle menstruel et de la fertilité.

Les autres bienfaits de l’allaitement prolongé pour la mère

Outre son impact potentiel sur la ménopause, l’allaitement prolongé offre de nombreux autres avantages pour la santé :

  • Réduction du risque de cancer du sein et de l’ovaire.
  • Diminution du risque de diabète de type 2.
  • Perte de poids post-partum facilitée.
  • Renforcement du lien mère-enfant.
  • Protection contre l’ostéoporose.

Allaitement et ménopause : les questions que l’on se pose

Si les études sont encourageantes, de nombreuses questions restent en suspens :

  • Quelle durée d’allaitement est nécessaire pour observer ces effets protecteurs ?
  • Quels sont les mécanismes biologiques précis en jeu ?
  • Ces effets sont-ils généralisables à toutes les femmes ?

De nouvelles recherches sont nécessaires pour apporter des réponses définitives à ces questions.

En conclusion

L’allaitement, loin d’être une simple fonction nutritionnelle, est un acte complexe qui impacte la santé de la mère et de l’enfant sur le long terme. Les données scientifiques actuelles suggèrent que l’allaitement prolongé pourrait jouer un rôle protecteur contre la ménopause précoce et offrir de nombreux autres bienfaits pour la santé.

En tant que consultante en lactation, je suis là pour vous accompagner et répondre à toutes vos questions.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus.

Mots-clés pour le référencement : allaitement, ménopause, santé de la femme, bienfaits de l’allaitement, lactation prolongée, consultante en lactation

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Les microbes et le lait humain, je continue l’allaitement !

Les microbes et le lait humain, je continue l’allaitement !

Le lait maternel : bien plus qu’un aliment, une véritable armure biologique

Les microbes du lait humain

Qui aurait cru qu’un liquide blanc, produit par le corps humain, pouvait renfermer autant de secrets et de pouvoirs ?

Le lait humain, bien au-delà d’être simplement un aliment pour bébé, est une véritable merveille de la nature.

Une armée invisible au service de la santé

Grâce aux progrès de la science, nous pouvons désormais observer au microscope les incroyables mécanismes qui se déroulent au sein du lait humain. C’est un peu comme si nous pénétrions dans un univers miniature, peuplé de minuscules soldats prêts à tout pour protéger leur hôte.

Imaginez un champ de bataille : d’un côté, des virus, ces petits envahisseurs déterminés à s’emparer de nos cellules. De l’autre, une armée d’immunoglobulines, des anticorps présents en grande quantité dans le lait. Ces derniers, tel un groupe de commandos d’élite, repèrent les virus avec une précision chirurgicale, les neutralisent et les éliminent.

C’est comme si le lait humain avait un mot à dire : « Vous ne passerez pas ! »

Mais les virus ne sont pas les seuls ennemis. Les bactéries, ces micro-organismes omniprésents, tentent également de profiter de la moindre faiblesse. Or, le lait humain a prévu leur coup. Il contient de la lactoferrine, une protéine qui prive les bactéries du fer dont elles ont besoin pour se développer. C’est comme si on leur coupait l’eau et la nourriture : elles finissent par s’affaiblir et mourir. Et pour celles qui résisteraient encore, les lysozymes, d’autres protéines présentes dans le lait, détruisent leur enveloppe protectrice, les laissant à la merci de nos défenses immunitaires.

Un bouclier vivant et évolutif

Le plus étonnant, c’est que le lait humain n’est pas un simple liquide statique. Sa composition évolue en permanence pour s’adapter aux besoins de bébé. Si ce dernier tombe malade, le lait se transforme en une véritable pharmacie naturelle, produisant les anticorps spécifiques nécessaires pour combattre l’infection. C’est comme si la personne allaitante pouvait anticiper les besoins de son enfant et lui fournir les armes dont il a besoin pour se défendre. Il existe par ailleurs plus de 700 bactéries dans le lait humain.

Au-delà de l’immunité

Les bienfaits du lait humain ne se limitent pas à la protection contre les infections. Il favorise également le développement du cerveau de l’enfant, renforce son système digestif et établit une flore intestinale saine. De plus, l’allaitement favorise le lien parent-enfant et peut protéger la personne allaitante contre certaines maladies. 

En conclusion, le lait humain est bien plus qu’un simple aliment. C’est un véritable chef-d’œuvre de la nature, une potion magique qui protège, nourrit et guérit, un élixir, le graal absolu.

Mots-clés : lait maternel, immunité, bébé, santé, anticorps, lactoferrine, lysozyme, allaitement

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Le colostrum

Le colostrum

L’or liquide : les incroyables bienfaits du colostrum

Ce liquide précieux, produit par vos seins pendant les premiers jours suivant l’accouchement, est une véritable mine d’or pour la santé de votre bébé

▫️Protection immunitaire : Le colostrum est bourré d’anticorps qui aident à protéger votre bébé des infections, surtout pendant les premières semaines de vie où son système immunitaire est encore immature. C’est comme un premier vaccin naturel !

▫️Facilite de la digestion : Le colostrum contient des enzymes qui aident votre bébé à digérer le lait et à éliminer le méconium (les premières selles).

▫️ Apport en nutriments essentiels : Bien que peu volumineux, le colostrum est riche en protéines, en vitamines et en minéraux, essentiels à la croissance de votre bébé.

▫️Facteur de croissance : Le colostrum contient des facteurs de croissance qui aident à développer l’intestin de votre bébé et à favoriser une bonne absorption des nutriments.

Pourquoi le colostrum est-il si important ?

🔹Réduction du risque d’infections : Grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes, le colostrum aide à protéger votre bébé contre les infections, notamment les infections intestinales.

🔹Favorise la croissance : Le colostrum contient des facteurs de croissance qui favorisent le développement de votre bébé, tant au niveau physique que neurologique.

🔹Création d’un lien mère-enfant: L’allaitement au colostrum est une expérience unique qui favorise le lien entre vous et votre bébé.

Comment maximiser les bienfaits du colostrum ?

* Allaitez dès la naissance : Plus tôt vous commencerez à allaiter, plus votre bébé bénéficiera des bienfaits du colostrum et plus votre lactation sera pérenne.

* Allaitez à la demande : Allaitez votre bébé aussi souvent qu’il le souhaite, jour et nuit sur les premiers jours.

* Exprimez votre colostrum si nécessaire : Si votre bébé ne peut pas téter immédiatement, exprimez votre colostrum et donnez-le-lui à la cuillère.

Le colostrum est un aliment extraordinaire qui offre une protection optimale à votre nouveau-né.

Absolument ! Voici une proposition d’article court sur la grossesse, rédigé par une consultante en lactation IBCLC, avec un focus sur la préparation à l’allaitement :
Préparer sa grossesse : les clés d’un allaitement réussi

En tant que consultante en lactation, je rencontre de nombreuses futures mamans désireuses d’allaiter. La grossesse est le moment idéal pour se préparer à cette belle aventure.

Pourquoi préparer son allaitement pendant la grossesse ?

* Démythifier l’allaitement : En vous informant, vous dissiperez les idées reçues et serez plus confiante.
* Choisir un accompagnement : Identifier une consultante en lactation vous permettra d’avoir un suivi personnalisé.
* Préparer son entourage: Parler de vos intentions favorisera un environnement favorable à l’allaitement.
Les clés d’une préparation réussie
* Se renseigner : Lisez des livres, participez à des ateliers.
* Choisir un professionnel de santé : Optez pour un médecin ou une sage-femme qui favorisent l’allaitement.
* Nourrir son corps : Une alimentation équilibrée est essentielle pour la production de lait.
* Prendre soin de soi : Reposez-vous, pratiquez une activité physique adaptée.
Les bienfaits de l’allaitement maternel
* Pour le bébé : Protection contre les infections, meilleure croissance, développement cognitif favorisé.
* Pour la mère : Réduction du risque de dépression post-partum, favorise le retour à la ligne, renforce le lien mère-enfant.

 

En conclusion, la grossesse est une période idéale pour se préparer à l’allaitement. En vous informant et en vous entourant de professionnels, vous mettez toutes les chances de votre côté pour vivre une expérience d’allaitement réussie !

Céline

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Rapport wbti France 2024

Rapport wbti France 2024

Synthèse des recommandations clés WBTi France 2024

Améliorer la promotion et le soutien à l’allaitement maternel:

Au niveau de la santé publique:

– Créer un Comité national pour l’allaitement avec des fonds dédiés.
– Accorder le haut patronage du Ministère aux organisations d’allaitement et aux congrès.
– Fixer des objectifs clairs pour les taux d’allaitement et les suivre.
– Étendre la législation sur la transparence des liens d’intérêt aux entreprises agroalimentaires.
– Adopter les indicateurs EuroPeristat et OMS-Unicef pour la collecte de données.
– Diffuser des informations claires et objectives sur les bienfaits de l’allaitement.
– Protéger l’allaitement en situations d’urgence.

Au niveau de la formation professionnelle:

– Renforcer la formation initiale sur l’allaitement pour tous les professionnels de santé périnatale.
– Créer des postes dédiés à la consultation d’allaitement dans les maternités.
– Former tout le personnel en contact avec les mères et les bébés à l’allaitement.
– Promouvoir la démarche IHAB pour l’accueil des familles et des bébés.

Au niveau des conditions cadres:

– Allonger le congé maternité à 12 mois pour toutes les femmes.
– Favoriser une société « bienveillante » pour l’allaitement.
Valoriser l’implication des associations de soutien à l’allaitement.
– Respecter le choix des femmes et des familles de ne pas allaiter si elles le souhaitent.

Message clé: « A chacun son chemin »

L’objectif est de soutenir les femmes dans leur choix et de leur offrir les informations et les ressources nécessaires pour prendre la meilleure décision pour elles-mêmes et leur bébé.

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Rapport complet : https://sdd949503802fe4c7.jimcontent.com/…/WBTi...

 

 

 

 

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
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Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère du nouveau-né : comprendre les mécanismes

L’ictère, ou jaunisse, est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux fréquente chez les nouveau-nés. Elle touche environ 60% des bébés nés à terme et 80% des bébés prématurés.

Mécanismes de l’ictère :

Production de bilirubine: Lorsque les globules rouges vieillissent, ils sont naturellement détruits. Ce processus libère une substance appelée bilirubine.
Traitement par le foie: La bilirubine est ensuite transportée vers le foie, où elle est transformée en une forme soluble dans l’eau et éliminée par la bile dans les selles.
Immaturité du foie: Chez les nouveau-nés, le foie est encore immature et peut ne pas être capable de traiter la bilirubine aussi rapidement qu’il le faudrait.

Facteurs aggravants :

Certains facteurs peuvent augmenter le risque d’ictère, tels que :

– Incompatibilité sanguine entre la mère et le bébé
– Infection
– Malformation du foie

Symptômes :

– Jaunissement de la peau et du blanc des yeux

– Difficulté à se réveiller ou à téter
– Irritabilité
– Urine foncée
– Selles pâles

Diagnostic :

Le diagnostic est réalisé par un examen clinique et une mesure du taux de bilirubine dans le sang.

Traitement :

La plupart des cas d’ictère néonatal sont bénins et disparaissent d’eux-mêmes dans les 2 à 3 semaines.

Cependant, si le taux de bilirubine est élevé, un traitement peut être nécessaire pour prévenir des complications graves, comme l’encéphalopathie bilirubinique (kernicterus) ou ictère nucléaire.

Les traitements possibles incluent :

Photothérapie: La lumière bleue permet de transformer la bilirubine en une forme plus facile à éliminer par l’organisme.
Exsanguino-transfusion: Dans les cas les plus graves, il peut être nécessaire de remplacer le sang du bébé.
Suivi:

Les bébés qui ont un ictère doivent être surveillés régulièrement pour s’assurer que le taux de bilirubine diminue.

Prévention :

Allaitement maternel : L’allaitement maternel à la demande peut aider à prévenir l’ictère.

Suivi médical : Un suivi médical régulier est important pour détecter et traiter l’ictère rapidement.

L’ictère du nouveau-né et l’allaitement : ce qu’il faut savoir

L’ictère du nouveau-né est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux, due à l’accumulation de bilirubine dans le sang. La bilirubine est un pigment jaune produit par la destruction naturelle des globules rouges.

Chez les nouveau-nés, l’ictère est fréquent et généralement sans danger. Il est souvent appelé ictère physiologique et survient dans les 2 à 3 premiers jours de vie. L’ictère physiologique disparaît généralement de lui-même dans les 2 semaines suivant la naissance.

L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère physiologique, et on parle alors d’ictère à l’allaitement. Cet ictère est généralement bénin et disparaît de lui-même dans les 12 semaines suivant la naissance.

Voici quelques points importants à retenir sur l’ictère du nouveau-né et l’allaitement :

Causes de l’ictère à l’allaitement :

Début tardif de l’allaitement: La production de lait maternel peut prendre quelques jours à s’établir. Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel au cours des premiers jours, il peut développer un ictère.
Allaitement inefficace: Si le bébé ne tète pas correctement ou s’il n’a pas assez de tétées, il peut ne pas recevoir suffisamment de lait maternel pour éliminer la bilirubine.
Facteurs maternels: Certains facteurs maternels, comme une infection ou une maladie thyroïdienne, peuvent également augmenter le risque d’ictère à l’allaitement.

Traitement :

Dans la plupart des cas, l’ictère à l’allaitement ne nécessite aucun traitement.

Voici quelques mesures qui peuvent aider à prévenir ou à traiter l’ictère à l’allaitement :

Allaitement fréquent et à la demande: Il est important de mettre le bébé au sein souvent, dès les premiers jours suivant la naissance.

Vérifier la position et la technique de tétée: Une bonne position et technique de tétée permettent au bébé de recevoir plus de lait maternel.

Supplémentation en lait maternel : Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel par fatigue le plus souvent, il peut être nécessaire de lui donner un supplément de lait maternel tiré à la tasse, ou à la seringuye.

Conclusion :

L’ictère du nouveau-né est fréquent et généralement sans danger. L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère, mais il est important de continuer à allaiter. Si vous avez des inquiétudes concernant l’ictère de votre bébé, il est important de consulter un médecin.

 

Crédit photo : @enviedeshoot

Sources :

La Leche League International – Ictère et allaitement: https://llli.org/fr/breastfeeding-info/jaundice/

Canadian Breastfeeding Foundation – Jaunisse: https://www.canadianbreastfeedingfoundation.org/fr/articles/jaunisse.shtml

Le Manuel MSD – Jaunisse du nouveau-né: https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-infantiles/probl%C3%A8mes-gastro-intestinaux-et-h%C3%A9patiques-chez-le-nouveau-n%C3%A9/ict%C3%A8re-du-nouveau-n%C3%A9

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=ictere-neonatal-definition-symptomes-traitementshttps://pap-pediatrie.fr/hepato-gastro/ictere-du-nourrisson

 

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
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Allaitement et Ramadan

Allaitement et Ramadan

Allaitement et Ramadan : concilier les deux sereinement

Le Ramadan est un mois de grande importance pour les musulmans, ponctué par le jeûne  » le siyam » du lever au coucher du soleil.

Pour les femmes allaitantes, cette période peut soulever des questions quant à la possibilité de concilier allaitement et Ramadan dans le respect de la foi.

En tant que consultante en lactation IBCLC, je souhaite vous éclairer sur ce sujet et vous accompagner dans cette démarche.

Allaitement et jeûne : que dit la religion ?

L’Islam encourage l’allaitement maternel et reconnaît les difficultés que peuvent rencontrer les femmes allaitantes pendant le Ramadan. D’après les textes sacrés, le jeûne n’est pas obligatoire pour les personnes qui craignent pour leur santé ou celle de leur enfant.

Allaitement et jeûne : quels sont les risques ?

Le jeûne peut perturber l’équilibre hydrique et nutritionnel de la mère, ce qui peut avoir un impact sur la production de lait.

Allaitement et Ramadan : comment concilier les deux ?

1. Consulter un professionnel de santé

Avant de prendre une décision, il est important de consulter votre médecin ou une consultante en lactation IBCLC. Ils pourront évaluer votre situation et vous conseiller au mieux.

2. Écouter son corps

Soyez attentive aux signes de fatigue, de déshydratation ou de baisse de production de lait. Si vous ressentez des symptômes significatifs, il est important de rompre le jeûne.

3. S’hydrater et s’alimenter sainement

En dehors des heures de jeûne, il est essentiel de bien s’hydrater et de manger des aliments riches en nutriments pour combler les besoins de votre corps et de votre bébé.

4. Favoriser la lactation

La mise au sein fréquente et l’expression manuelle du lait peuvent aider à maintenir une production lactée adéquate.

5. Se reposer

Le repos est essentiel pour une bonne lactation. N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage pour vous soulager des tâches quotidiennes.

Allaitement et Ramadan : un défi possible à relever

Concilier allaitement et Ramadan est un défi que de nombreuses femmes musulmanes relèvent chaque année. En s’informant, en s’adaptant et en prenant soin d’elle-même, la mère peut vivre sereinement ce mois sacré tout en continuant à allaiter son enfant.

Symptômes à surveiller :

• Déshydratation sévère, avec urine foncée
• Infection urinaire liée à la déshydratation
• Aversion sévère pour l’allaitement
• Sensation d’étourdissement, de faiblesse, de malaise
• Maux de tête qui ne passent pas
• Baisse de lactation
• Changement dans l’attitude de l’enfant ou des selles de l’enfant
• Perte de poids anormale de la mère, ou stagnation du poids de l’enfant
• Tout autre symptôme clinique ou observation inquiétante

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou des inquiétudes.

 

N’oubliez pas que chaque femme est unique et que la décision de jeûner ou non pendant le Ramadan vous appartient. Faites confiance à votre instinct et entourez-vous de professionnels bienveillants pour vous guider dans cette expérience.

Informations complémentaires:

La Leche League – Allaitement et Ramadan: https://www.lllfrance.org/vous-informer/des-etudes/1076-allaitement-jeune-et-ramadan

Information Pour l’Allaitement – Allaiter pendant le Ramadan: https://info-allaitement.org/ressources-en-ligne/allaiter-pendant-le-ramadan/

When Breastfeeding Sucks – Breastfeeding and fasting in Ramadan : https://www.breastfeedingaversion.com/link-tree

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
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