Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère du nouveau-né : comprendre les mécanismes

L’ictère, ou jaunisse, est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux fréquente chez les nouveau-nés. Elle touche environ 60% des bébés nés à terme et 80% des bébés prématurés.

Mécanismes de l’ictère :

Production de bilirubine: Lorsque les globules rouges vieillissent, ils sont naturellement détruits. Ce processus libère une substance appelée bilirubine.
Traitement par le foie: La bilirubine est ensuite transportée vers le foie, où elle est transformée en une forme soluble dans l’eau et éliminée par la bile dans les selles.
Immaturité du foie: Chez les nouveau-nés, le foie est encore immature et peut ne pas être capable de traiter la bilirubine aussi rapidement qu’il le faudrait.

Facteurs aggravants :

Certains facteurs peuvent augmenter le risque d’ictère, tels que :

– Incompatibilité sanguine entre la mère et le bébé
– Infection
– Malformation du foie

Symptômes :

– Jaunissement de la peau et du blanc des yeux

– Difficulté à se réveiller ou à téter
– Irritabilité
– Urine foncée
– Selles pâles

Diagnostic :

Le diagnostic est réalisé par un examen clinique et une mesure du taux de bilirubine dans le sang.

Traitement :

La plupart des cas d’ictère néonatal sont bénins et disparaissent d’eux-mêmes dans les 2 à 3 semaines.

Cependant, si le taux de bilirubine est élevé, un traitement peut être nécessaire pour prévenir des complications graves, comme l’encéphalopathie bilirubinique (kernicterus) ou ictère nucléaire.

Les traitements possibles incluent :

Photothérapie: La lumière bleue permet de transformer la bilirubine en une forme plus facile à éliminer par l’organisme.
Exsanguino-transfusion: Dans les cas les plus graves, il peut être nécessaire de remplacer le sang du bébé.
Suivi:

Les bébés qui ont un ictère doivent être surveillés régulièrement pour s’assurer que le taux de bilirubine diminue.

Prévention :

Allaitement maternel : L’allaitement maternel à la demande peut aider à prévenir l’ictère.

Suivi médical : Un suivi médical régulier est important pour détecter et traiter l’ictère rapidement.

L’ictère du nouveau-né et l’allaitement : ce qu’il faut savoir

L’ictère du nouveau-né est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux, due à l’accumulation de bilirubine dans le sang. La bilirubine est un pigment jaune produit par la destruction naturelle des globules rouges.

Chez les nouveau-nés, l’ictère est fréquent et généralement sans danger. Il est souvent appelé ictère physiologique et survient dans les 2 à 3 premiers jours de vie. L’ictère physiologique disparaît généralement de lui-même dans les 2 semaines suivant la naissance.

L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère physiologique, et on parle alors d’ictère à l’allaitement. Cet ictère est généralement bénin et disparaît de lui-même dans les 12 semaines suivant la naissance.

Voici quelques points importants à retenir sur l’ictère du nouveau-né et l’allaitement :

Causes de l’ictère à l’allaitement :

Début tardif de l’allaitement: La production de lait maternel peut prendre quelques jours à s’établir. Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel au cours des premiers jours, il peut développer un ictère.
Allaitement inefficace: Si le bébé ne tète pas correctement ou s’il n’a pas assez de tétées, il peut ne pas recevoir suffisamment de lait maternel pour éliminer la bilirubine.
Facteurs maternels: Certains facteurs maternels, comme une infection ou une maladie thyroïdienne, peuvent également augmenter le risque d’ictère à l’allaitement.

Traitement :

Dans la plupart des cas, l’ictère à l’allaitement ne nécessite aucun traitement.

Voici quelques mesures qui peuvent aider à prévenir ou à traiter l’ictère à l’allaitement :

Allaitement fréquent et à la demande: Il est important de mettre le bébé au sein souvent, dès les premiers jours suivant la naissance.

Vérifier la position et la technique de tétée: Une bonne position et technique de tétée permettent au bébé de recevoir plus de lait maternel.

Supplémentation en lait maternel : Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel par fatigue le plus souvent, il peut être nécessaire de lui donner un supplément de lait maternel tiré à la tasse, ou à la seringuye.

Conclusion :

L’ictère du nouveau-né est fréquent et généralement sans danger. L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère, mais il est important de continuer à allaiter. Si vous avez des inquiétudes concernant l’ictère de votre bébé, il est important de consulter un médecin.

 

Crédit photo : @enviedeshoot

Sources :

La Leche League International – Ictère et allaitement: https://llli.org/fr/breastfeeding-info/jaundice/

Canadian Breastfeeding Foundation – Jaunisse: https://www.canadianbreastfeedingfoundation.org/fr/articles/jaunisse.shtml

Le Manuel MSD – Jaunisse du nouveau-né: https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-infantiles/probl%C3%A8mes-gastro-intestinaux-et-h%C3%A9patiques-chez-le-nouveau-n%C3%A9/ict%C3%A8re-du-nouveau-n%C3%A9

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=ictere-neonatal-definition-symptomes-traitementshttps://pap-pediatrie.fr/hepato-gastro/ictere-du-nourrisson

 

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Allaitement et Ramadan

Allaitement et Ramadan

Allaitement et Ramadan : concilier les deux sereinement

Le Ramadan est un mois de grande importance pour les musulmans, ponctué par le jeûne  » le siyam » du lever au coucher du soleil.

Pour les femmes allaitantes, cette période peut soulever des questions quant à la possibilité de concilier allaitement et Ramadan dans le respect de la foi.

En tant que consultante en lactation IBCLC, je souhaite vous éclairer sur ce sujet et vous accompagner dans cette démarche.

Allaitement et jeûne : que dit la religion ?

L’Islam encourage l’allaitement maternel et reconnaît les difficultés que peuvent rencontrer les femmes allaitantes pendant le Ramadan. D’après les textes sacrés, le jeûne n’est pas obligatoire pour les personnes qui craignent pour leur santé ou celle de leur enfant.

Allaitement et jeûne : quels sont les risques ?

Le jeûne peut perturber l’équilibre hydrique et nutritionnel de la mère, ce qui peut avoir un impact sur la production de lait.

Allaitement et Ramadan : comment concilier les deux ?

1. Consulter un professionnel de santé

Avant de prendre une décision, il est important de consulter votre médecin ou une consultante en lactation IBCLC. Ils pourront évaluer votre situation et vous conseiller au mieux.

2. Écouter son corps

Soyez attentive aux signes de fatigue, de déshydratation ou de baisse de production de lait. Si vous ressentez des symptômes significatifs, il est important de rompre le jeûne.

3. S’hydrater et s’alimenter sainement

En dehors des heures de jeûne, il est essentiel de bien s’hydrater et de manger des aliments riches en nutriments pour combler les besoins de votre corps et de votre bébé.

4. Favoriser la lactation

La mise au sein fréquente et l’expression manuelle du lait peuvent aider à maintenir une production lactée adéquate.

5. Se reposer

Le repos est essentiel pour une bonne lactation. N’hésitez pas à demander de l’aide à votre entourage pour vous soulager des tâches quotidiennes.

Allaitement et Ramadan : un défi possible à relever

Concilier allaitement et Ramadan est un défi que de nombreuses femmes musulmanes relèvent chaque année. En s’informant, en s’adaptant et en prenant soin d’elle-même, la mère peut vivre sereinement ce mois sacré tout en continuant à allaiter son enfant.

Symptômes à surveiller :

• Déshydratation sévère, avec urine foncée
• Infection urinaire liée à la déshydratation
• Aversion sévère pour l’allaitement
• Sensation d’étourdissement, de faiblesse, de malaise
• Maux de tête qui ne passent pas
• Baisse de lactation
• Changement dans l’attitude de l’enfant ou des selles de l’enfant
• Perte de poids anormale de la mère, ou stagnation du poids de l’enfant
• Tout autre symptôme clinique ou observation inquiétante

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou des inquiétudes.

 

N’oubliez pas que chaque femme est unique et que la décision de jeûner ou non pendant le Ramadan vous appartient. Faites confiance à votre instinct et entourez-vous de professionnels bienveillants pour vous guider dans cette expérience.

Informations complémentaires:

La Leche League – Allaitement et Ramadan: https://www.lllfrance.org/vous-informer/des-etudes/1076-allaitement-jeune-et-ramadan

Information Pour l’Allaitement – Allaiter pendant le Ramadan: https://info-allaitement.org/ressources-en-ligne/allaiter-pendant-le-ramadan/

When Breastfeeding Sucks – Breastfeeding and fasting in Ramadan : https://www.breastfeedingaversion.com/link-tree

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

L’entourage dans l’allaitement

L’entourage dans l’allaitement

L’entourage : un pilier essentiel pour l’allaitement

L’allaitement maternel est une aventure extraordinaire, mais elle peut aussi être parsemée de défis. C’est là que l’entourage prend toute son importance. Un soutien positif et concret de la part des proches peut faire la différence dans la réussite de l’allaitement.

Le rôle crucial du partenaire

Le partenaire est souvent le premier soutien de la mère allaitante. Il peut l’aider de multiples façons :

– En prenant en charge les tâches ménagères et la garde du bébé, pour que la mère puisse se reposer et se concentrer sur l’allaitement.
– En encourageant la mère et en la rassurant face aux difficultés.
– En s’informant sur l’allaitement pour mieux comprendre les besoins de la mère et du bébé.
– En défendant l’allaitement auprès de la famille, des amis et face aux critiques ou aux pressions extérieures.
– La famille et les amis : une source de soutien précieuse

L’allaitement est souvent considéré comme un voyage intime entre la mère et son enfant. Cependant, il est important de ne pas négliger le rôle crucial que joue le coparent dans ce processus. Son soutien et sa participation active peuvent faire toute la différence dans la réussite et le bien-être de l’allaitement.

Un soutien émotionnel indéfectible

Allaiter peut être une expérience physiquement et émotionnellement exigeante. La présence d’un coparent empathique et encourageant est une source de motivation inestimable pour la mère.

L’allaitement implique un investissement en temps et en énergie. Le coparent peut alléger la charge mentale et physique de la mère en s’impliquant activement dans les tâches quotidiennes, telles que :

– Changer les couches et donner le bain au bébé.
– Préparer les repas et s’occuper des tâches ménagères.
– Bercer le bébé et le consoler lorsqu’il est agité.
– Laisser la mère se reposer et faire des siestes lorsqu’elle en a besoin.
– Un allié précieux pour la mise en place de l’allaitement

Le coparent peut jouer un rôle important dans les premiers jours et semaines suivant la naissance, une période cruciale pour l’établissement de l’allaitement.

Voici quelques exemples de son implication :

– Aider la mère à installer confortablement pour allaiter.
– Lui apporter le bébé lorsqu’il est en demande.
– Veiller à ce qu’elle ait tout ce dont elle a besoin pendant l’allaitement (eau, tisane, collations).
– Encourager le peau à peau entre le bébé et son père.
– Un modèle positif pour le bébé

Le coparent est un modèle important pour le bébé. En s’impliquant dans l’allaitement et en démontrant son soutien à la mère, il contribue à créer un environnement positif et nourrissant pour l’enfant.

La famille et les amis peuvent également jouer un rôle important dans l’allaitement :

– En félicitant la mère pour son choix d’allaiter et en lui montrant leur admiration.
– En respectant les besoins de la mère et du bébé et en s’adaptant à leur rythme.
– En proposant de l’aide concrète, comme faire les courses, préparer des repas ou garder le bébé pendant quelques heures.
– En partageant des expériences positives d’allaitement.

Les professionnels de santé : des alliés incontournables

Les professionnels de santé, tels que les consultantes en lactation, les sages-femmes et les pédiatres, ont un rôle crucial à jouer dans l’accompagnement des mères allaitantes. Ils peuvent :

– Fournir des informations et des conseils sur l’allaitement.
– Aider à résoudre les difficultés rencontrées par la mère.
– Encourager et soutenir la mère dans sa décision d’allaiter.

En résumé, l’entourage joue un rôle essentiel dans la réussite de l’allaitement. Un soutien positif et concret de la part des proches peut aider la mère à surmonter les défis et à profiter pleinement de cette expérience unique.

Voici quelques conseils pour mobiliser votre entourage :

-Parlez ouvertement de votre choix d’allaiter et de vos besoins.
-Demandez de l’aide concrète et n’hésitez pas à être précise.
-Faites part de vos difficultés et de vos réussites.
-Invitez vos proches à se renseigner sur l’allaitement.
-Remerciez votre entourage pour son soutien.

 

La pression de l’entourage dans l’allaitement : un obstacle à surmonter

En tant que consultante en lactation IBCLC, je suis témoin au quotidien de la pression que l’entourage peut exercer sur les femmes qui allaitent. Cette pression peut prendre différentes formes :

Des remarques désobligeantes sur la durée de l’allaitement (« Il est grand temps de le sevrer ! »), sur la quantité de lait produite (« Tu n’as pas assez de lait, il faut lui donner un biberon »), ou sur la façon d’allaiter (« Tu ne le fais pas bien, tu devrais… »).

Des conseils non sollicités provenant de personnes qui n’ont aucune expérience en allaitement, voire qui sont opposées à l’allaitement maternel.

Un manque de soutien de la part du conjoint, de la famille, ou des amis.

Cette pression peut avoir un impact négatif sur l’allaitement, en provoquant :

– Un sentiment de culpabilité et de doute chez la mère.
– Une baisse de confiance en soi et en sa capacité à allaiter.
– Une anxiété et un stress qui peuvent perturber la production de lait.
– Un arrêt prématuré de l’allaitement.

Il est important de savoir que la décision d’allaiter est une décision personnelle qui ne devrait pas être influencée par l’entourage. Les femmes ont le droit d’allaiter leur enfant comme elles le souhaitent, sans se sentir jugées ou obligées de se justifier.

Voici quelques conseils pour gérer la pression de l’entourage :

-,Fixez des limites. N’hésitez pas à dire à vos proches que vous n’avez pas besoin de leurs conseils et que vous êtes seule juge de ce qui est bon pour vous et votre enfant.
– Entourez-vous de personnes positives qui soutiennent votre choix d’allaiter.
– Parlez à une consultante en lactation si vous avez besoin d’aide et de soutien.

L’allaitement est une expérience unique et précieuse qui devrait être vécue sereinement. N’oubliez pas que vous n’êtes pas seule et que vous avez le droit de vivre cette expérience sans pression.

En tant que consultante en lactation, je suis là pour vous accompagner et vous aider à surmonter les obstacles qui peuvent se présenter sur votre chemin d’allaitement.

N’oubliez pas : l’allaitement est une aventure collective !

N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d’aide.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

La dépression du post partum

La dépression du post partum

La dépression du post-partum est un trouble de l’humeur qui touche les femmes après l’accouchement.

Fréquence

La dépression du post-partum touche environ 10 à 15 % des femmes dans les 4 à 6 semaines suivant l’accouchement. Elle peut toutefois survenir plus tard, jusqu’à un an après la naissance du bébé.

Causes

Les causes de la dépression du post-partum sont encore mal connues, mais il est probable qu’elles soient dues à une combinaison de facteurs, notamment :

Les changements hormonaux qui se produisent après l’accouchement, tels que la baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone.

Le stress et l’épuisement liés à la prise en charge d’un nouveau-né.

Les changements de vie qui surviennent avec l’arrivée d’un enfant, tels que la modification du rôle de la femme dans la famille et la perte d’autonomie.

La césarienne non programmée qui major de 15% le risque de dépression du post partum.

Symptômes

Les symptômes de la dépression du post-partum peuvent être légers ou graves, et ils peuvent varier d’une femme à l’autre. Les symptômes les plus courants sont les suivants :

– Sentiment de tristesse ou d’humeur dépressive
– Incapacité à apprécier les choses auxquelles on prend plaisir en temps normal
– Fatigue ou perte d’énergie
– Faible capacité de concentration ou d’attention
– Faible estime de soi et manque de confiance en soi
– Irritabilité ou anxiété
– Troubles du sommeil
– Troubles de l’alimentation
– Pensées suicidaires

Diagnostic

Le diagnostic de la dépression du post-partum est posé par un médecin ou un psychiatre. Il est important de consulter un professionnel de la santé si vous présentez des symptômes de dépression, car le traitement précoce est essentiel pour prévenir les complications.

Traitement

Le traitement de la dépression du post-partum dépend de la sévérité des symptômes. Le traitement le plus courant est la psychothérapie, qui peut aider la femme à mieux comprendre ses émotions et à développer des stratégies d’adaptation. Dans les cas plus graves, des médicaments antidépresseurs peuvent être prescrits.

Prévention

Il n’existe pas de méthode de prévention efficace de la dépression du post-partum, mais il existe certaines mesures qui peuvent aider à réduire le risque, telles que :

Un soutien social solide
Une bonne préparation à la parentalité
Une prise en charge des changements hormonaux

 

Conseils aux femmes touchées

Si vous souffrez de dépression du post-partum, il est important de vous faire aider. N’hésitez pas à parler de vos difficultés à votre médecin, à votre sage-femme, à une psychologue ou à un psychiatre. Il existe des traitements efficaces qui peuvent vous aider à vous sentir mieux et à prendre soin de votre bébé.

Conseils aux proches

Si vous connaissez une femme qui souffre de dépression du post-partum, vous pouvez l’aider en lui apportant votre soutien et en l’encourageant à consulter un professionnel de la santé.

Voici quelques conseils concrets :

Écoutez-la sans la juger.
Faites-lui savoir que vous êtes là pour elle.
Aidez-la à s’occuper de son bébé.
Offrez-lui des solutions concrètes pour qu’elle puisse se soulager (par exemple, une aide à domicile, un relais pour la garde du bébé, etc.).

La dépression du post-partum est une maladie grave qui peut avoir un impact négatif sur la santé de la mère et de son enfant. Il est important de ne pas la minimiser et de demander de l’aide si vous en souffrez.

Allaitement et DPP ?

La DPP peut avoir un impact significatif sur l’allaitement. En effet, les femmes qui souffrent de DPP sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes d’allaitement, tels que la douleur, l’inconfort, ou l’épuisement. Elles peuvent également être moins motivées à allaiter, ou à demander de l’aide en cas de difficultés.

Le lien entre la DPP et l’allaitement

Le lien entre la DPP et l’allaitement est complexe et multifactoriel. Les facteurs suivants peuvent contribuer à ce lien :

Les changements hormonaux : L’accouchement entraîne une chute des taux d’œstrogènes et de progestérone, ce qui peut contribuer aux symptômes de la DPP. Ces changements hormonaux peuvent également affecter la production de lait et la régulation de l’allaitement.

Le stress : La naissance d’un enfant est un événement stressant, qui peut favoriser le développement de la DPP. Le stress peut également rendre l’allaitement plus difficile, en raison de l’augmentation de l’hormone du stress, le cortisol.

Le manque de soutien : Les femmes qui ne reçoivent pas de soutien social adéquat sont plus à risque de développer une DPP.

Le manque de soutien peut également rendre l’allaitement plus difficile, en raison de la sensation d’isolement et de solitude que cela peut entraîner.

Les symptômes de la DPP

Les symptômes de la DPP peuvent apparaître à tout moment au cours de la première année suivant l’accouchement, mais ils sont généralement les plus prononcés au cours des premières semaines et des premiers mois.

Les symptômes les plus courants de la DPP sont : Si vous présentez l’un de ces symptômes ci dessus, il est important de consulter un professionnel de santé.

L’impact de la DPP sur l’allaitement

La DPP peut avoir un impact significatif sur l’allaitement, tant sur le plan physique que psychologique.

Sur le plan physique, la DPP peut entraîner les problèmes suivants :

Douleur ou inconfort lors de l’allaitement
Épuisement

Difficultés à produire suffisamment de lait
Problèmes de prise de poids du bébé

Infection multiples comme la condidose mammaire, la mastite..

Sur le plan psychologique, la DPP peut entraîner les problèmes suivants :

Moins de motivation à allaiter
Peur de ne pas y arriver
Sentiment de culpabilité
Difficultés à s’attacher à son bébé

Comment surmonter la DPP et continuer à allaiter

Voici quelques conseils pour surmonter la DPP et continuer à allaiter :

Demandez de l’aide : N’hésitez pas à parler à votre médecin, votre sage-femme, une consultante en lactation, ou un autre professionnel de santé. Ils peuvent vous aider à gérer vos symptômes et à obtenir le soutien dont vous avez besoin.

Prenez soin de vous : Il est important de prendre soin de vous physiquement et mentalement. Faites des pauses, dormez suffisamment, et faites des activités qui vous font du bien.

Demandez du soutien : Le soutien de votre famille et de vos amis est essentiel. N’hésitez pas à leur demander de l’aide pour les tâches ménagères, les soins de votre bébé, ou simplement pour vous écouter.

Consultez une consultante en lactation : Une consultante en lactation vous aide à résoudre les problèmes d’allaitement que vous rencontrez et vous accompagne dans votre maternité.

En suivant ces conseils, vous pouvez surmonter la DPP et continuer à allaiter votre bébé.

Les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum

La dépression du post-partum (DPP) est un trouble mental courant qui touche environ 15 à 20 % des femmes après l’accouchement. Elle se caractérise par des symptômes tels que la tristesse, la fatigue, l’anxiété, des troubles du sommeil, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, et des pensées suicidaires.

L’allaitement maternel est un choix naturel et bénéfique pour la santé de la mère et de l’enfant. Il présente de nombreux avantages, notamment pour la prévention de la DPP.

Les mécanismes d’action de l’allaitement sur la dépression du post-partum

Les mécanismes d’action de l’allaitement sur la dépression du post-partum ne sont pas encore entièrement compris, mais il semble que plusieurs facteurs jouent un rôle.

Les hormones de la lactation : l’allaitement stimule la production de certaines hormones, notamment la prolactine, l’ocytocine et la β-endorphine. Ces hormones ont des effets bénéfiques sur la santé mentale, notamment en réduisant le stress et l’anxiété.

Les contacts peau à peau : l’allaitement favorise les contacts peau à peau entre la mère et l’enfant. Ces contacts sont importants pour le développement du lien d’attachement, et ils peuvent également contribuer à réduire le stress et l’anxiété.

La satisfaction de nourrir son enfant. L’allaitement est une expérience gratifiante qui peut contribuer à renforcer la confiance en soi de la mère. Elle peut se sentir fière de pouvoir nourrir son enfant avec son propre lait.

Les études scientifiques sur les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum

De nombreuses études scientifiques ont été menées pour évaluer les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum. Les résultats de ces études sont généralement favorables à l’allaitement.

Une étude publiée en 2013 a montré que les femmes qui allaitent ont un risque réduit de DPP de 40 % par rapport aux femmes qui n’allaitent pas. Une autre étude publiée en 2016 a montré que les femmes qui allaitent pendant plus de six mois ont un risque réduit de DPP de 60 % par rapport aux femmes qui allaitent pendant moins de six mois.

Les recommandations de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie de l’enfant, suivi d’un allaitement mixte ou d’un allaitement jusqu’à deux ans ou plus. L’OMS recommande également de soutenir les femmes qui souhaitent allaiter, notamment en leur fournissant des informations et un soutien pratique.

Conclusion

L’allaitement est un choix bénéfique pour la santé de la mère et de l’enfant. Il présente de nombreux avantages, notamment pour la prévention de la DPP. Les femmes qui souhaitent allaiter devraient être encouragées à le faire, et elles devraient recevoir un soutien approprié pour leur permettre de réussir.

Conseils aux femmes qui souffrent de dépression du post-partum et qui souhaitent allaiter

Il existe de nombreuses ressources disponibles pour vous aider à allaiter si vous souffrez de dépression du post-partum. Vous pouvez notamment :

Recourir à un soutien professionnel : une consultante en lactation peut vous aider à surmonter les difficultés d’allaitement et à vous sentir plus confiante dans votre capacité à nourrir votre enfant.

Rejoindre un groupe de soutien : parler à d’autres femmes qui allaitent peut vous apporter du soutien et du réconfort.

 

Lire des livres ;

La face cachée de la maternité, Chloé Bedouet, Elisa Marcende; Présidente de l’association Mamam Blues

Le post partum dure 3 ans, Anna Roy

Les articles sur l’allaitement de ce site : l’information peut vous aider à mieux comprendre l’allaitement et à surmonter les difficultés.

 

Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seule. De nombreuses femmes souffrent de dépression du post-partum, et il existe des ressources disponibles pour vous aider à allaiter et à prendre soin de votre santé mentale.

 

Photo by @enviedeshoot

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Les yeux dans les yeux…

Les yeux dans les yeux…

L’Allaitement : Un Lien d’Amour et de Confiance lu dans les Yeux de nos Bébés.

Bienvenue dans le monde fascinant de l’allaitement, un acte aussi naturel que le sourire d’un bébé ! Je suis votre consultante en lactation, prête à plonger avec vous dans la magie de ces moments privilégiés entre une mère et son enfant.

Un regard qui en dit long…

le premier regard de l’enfant vers sa mère appelé le ProtoRegard par notre Pédiatre Marc Pilliot signifinat en grec (photo, premier) évoque la première vision du bébé qui vient de naitre au monde regardant pour la première fois la figure d’attachement. Un instant fondateur, à respecter par son intense émotion…

Imaginez ce tableau d’allaitement : un bébé, blotti contre sa mère, s’alimentant non seulement de lait mais aussi de tendresse et d’amour. Cette scène, aussi vieille que l’humanité, est chargée d’un pouvoir émotionnel incommensurable dès la naissance. L’allaitement, mes chers lecteurs, n’est pas juste une affaire de nutrition, c’est un ballet d’amour et de confiance, joué dans le silence d’un regard.

La danse des yeux

Lorsqu’un bébé se nourrit, ses yeux, souvent fixés sur ceux de sa mère, parlent un langage secret. C’est une conversation intime, où chaque battement de cils semble dire : « Je suis là, en sécurité, aimé. » Cette interaction visuelle est un pilier dans l’établissement du lien d’attachement. Il ne s’agit pas simplement de remplir un ventre, mais de nourrir une relation.

Le lait de la confiance

Des études ont montré que cette connexion visuelle pendant l’allaitement renforce la confiance du bébé. Dans ce doux échange de regards, le bébé apprend à connaître sa mère, à reconnaître ses expressions et à s’ancrer dans la sécurité de cette relation. C’est comme si chaque goutte de lait était infusée d’amour et de réconfort.

Un langage d’amour universel

Ce phénomène n’est pas une exclusivité humaine. Dans le règne animal, les mères regardent souvent leur progéniture pendant l’allaitement, établissant un lien similaire. C’est la beauté de la nature, un langage d’amour universel, écrit non pas avec des mots, mais avec des regards.

Un héritage émotionnel

L’allaitement est plus qu’une simple alimentation, c’est un héritage émotionnel que la mère transmet à son enfant. Cet héritage est tissé de confiance, de sécurité et d’amour inconditionnel. C’est un cadeau qui façonne l’enfant, lui donnant les fondations émotionnelles nécessaires pour grandir en confiance.En conclusion, mes amis, l’allaitement est une danse d’amour et de confiance, un moment où les cœurs battent à l’unisson et où les regards racontent des histoires d’affection inébranlable. C’est un voyage émotionnel extraordinaire, un fil d’or tissé dans le tissu de la relation mère-enfant. Alors, chérissons ces instants, car ils sont les premiers chapitres de la grande histoire d’amour entre une mère et son enfant…

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

La mastite

La mastite

Engorgement et mastite : comment les reconnaître et les traiter ?

Lors du démarrage de l’allaitement, il est fréquent de ressentir un inconfort et une sensation de tension dans les seins. Ces symptômes peuvent être dus à un engorgement, qui est une accumulation de lait dans les canaux lactifères et une augmenattion de l’activité sécretoire. Dans certains cas, l’engorgement peut évoluer vers une mastite, une infection du sein.

Différence entre engorgement et mastite

L’engorgement est un phénomène physiologique qui survient généralement dans les premiers jours ou semaines suivant la naissance. Il est dû à la mise en route de la lactation et à la production de lait intense. L’engorgement est généralement bilatéral, c’est-à-dire qu’il touche les deux seins.

La mastite est un engorgement plus localisé et qui survient à différents moments de l’allaitement.

La mastite

Cette dernière est composée de 3 phases :

  • l’engorgement sans inflammation ni bactérie,
  • la mastite inflammatoire,
  • la mastite infectieuse.

L’engorgement peut être physiologique. C’est le cas pendant la montée de lait ; les glandes mammaires se mettent en activité et créer localement une inflammation.

En revanche, la mastite est pathologique. Elle correspond à un engorgement non physiologique. Elle peut s’infecter et même aller jusqu’à l’abcès.

Engorgement et mastite peuvent donc être confondus. Ce sont les symptômes et le contexte qui nous éclaire sur la cause.

Signes d’un engorgement

Il est physiologique et concerne quasiment 100 % des femmes au démarrage de l’allaitement.

  • Les seins augmentent de volume en raison de la mise en action de la glande mammaire. Cela peut débuter pendant la grossesse.
  • Phénomène inflammatoire bilatéral : les seins sont chauds, douloureux, rouges, sensation d’aiguilles qui picotent. Ce sont les mêmes ressentis que ceux de la montée de lait ou lors des pics d’ocytocine quand bébé n’a pas tété depuis longtemps.

Signes d’une mastite

  • Au niveau des seins : douleur, chaleur, rougeur, sein très dur, aspect capitonné, sensation de caillou dans le sein
  • Fièvre liée à l’inflammation
  • Pouls qui s’accélère
  • Fatigue
  • Courbatures
  • Accentuation des symptômes
  • Syndrome grippal
  • Perte d’appétit
  • Nausée

La mastite est pathologique, mais elle ne concerne que 20 % des femmes qui allaitent et reste donc peu fréquente.

Causes des mastites

Des facteurs (autres que physiologiques) peuvent être à l’origine du développement d’engorgements et mastites.

  • La fatigue, le stress voire un traumatisme (même minime).
  • Un changeemnt de rythme
  • Un changement de lieu ( déménagement)
  • Des lésions du mamelon (crevasses). En effet, la douleur a tendance à perturber la qualité et la quantité des tétées et donc le drainage des seins. De plus, la blessure cutanée facilite l’entrée de germes.
  • Un mauvais drainage: Celui-ci peut être lié à des tétées irrégulières, un défaut de positionnement du bébé au sein ou l’usage de bouts de sein.
  • Des antécédents de chirurgie mammaire.
  • Une anomalie du mamelon.
  • Une compression anormale du sein et donc des canaux. Un soutien gorge trop sérré, l’appui de l’anneau d’une écharpe sling sur le sein, des coquillages utilisés toute la nuit peuvent par exemple provoquer ce phénomène.

Comment soulager et traiter un engorgement ou une mastite ?

L’objectif pour remédier à un engorgement ou une mastite est de drainer le ou les seins. La principale différence est le dosage. Pour un engorgement physiologique, trouver le juste équilibre est essentiel. La solution est de drainer jusqu’au soulagement sans chercher à vider entièrement les seins. Ainsi on évite une sur stimulation de la production de lait qui peut créer un nouvel engorgement ! En cas de mastite, le drainage complet de la zone inflammée est important au démarrage pour écarter une stagnation des bactéries.

Les solutions pour drainer

Si le trop-plein de lait ne coule pas naturellement, agir pour donner un coup de pouce est important !

  • Mettre bébé au maximum au sein pour téter.
  • Masser le sein avec du chaud : la chaleur aide à la dilatation des canaux et l’écoulement du lait
  • Utiliser des positions d’allaitement favorable : biological nurturing ou position de la louve.
  • Drainer manuellement le sein en même temps que bébé tète.
  • Employer la technique des verres tahitiens : remplir un verre d’eau bien chaude et le placer autour de l’aréole ; la chaleur fera couler le lait dans le verre en faisant en parralèlle une compression manuelle du sein pour favorise le drainage.
  • Utiliser la compression manuelle pour drainer le sein. parfois quelques millilitres suffisent pour éradiquer la mastite
  • Utiliser un tire-lait au besoin ; cependant si le lait ne coule pas au bout de 5/10 minutes, faites une pause et recommencez plus tard.

Comment soulager la douleur ?

Après avoir drainé le ou les seins, des remèdes naturels sont possibles pour lutter contre la douleur.

  • Appliquer des feuilles de chou vert sur les seins après la tétée. En effet, des anti-inflammatoires sont contenus dans les nervures de la feuille. Concrètement, voici comment procéder : placer les feuilles de chou au réfrégirateur pour l’effet vasoconstricteur du froid, puis les écraser avec un rouleau à pâtisserie pour libérer les actifs. Enfin, vous pouvez apposer la feuille froide sur le sein.
  • Faire des cataplasmes d’argile vert, épais comme un doigt, sur la zone rouge. Une fois sec, rincez à l’eau froide pour l’effet vasoconstricteur.
  • Recouvrir la zone douloureuse d’un sachet de petits pois congelés (ou d’une poche de gel froid).
    • Les rondelles de pommes de terre et les yaourts grecs ont également des propriétés anti inflammlatoire qui soulagent la douleur et l’inflammation.

Pour résumer, le chaud a un effet vasodilatateur qui aide au drainage du sein et le froid un résultat vasoconstricteur qui soulage l’inflammation et la douleur après les tétées.

Les traitements médicamenteux

Si l’inflammation dure et que des bactéries s’installent, le recours à des anti-inflammatoires ou des antibiotiques peut s’avérer nécessaire. Des traitements compatibles avec l’allaitement sont possibles. Si votre médecin a un doute, parlez-lui du site du CRAT et/ou e-lactancia.

La conduite à tenir est donc de mettre en place les méthodes naturelles de drainage pour limiter la stase lactée et de contacter une consultante en lactation IBCLC. C’est essentiel pour surveiller l’évolution, trouver la cause et éviter la récurrence.

Le repos

Il est essentiel dans le traitement. Il est courant que l’inflammation s’aggrave dans un contexte de stress ou de fatigue intense pour la maman.

Quid de l’abcès du sein ?

Les signes d’un abcès

  • Sein qui reste rouge voire vire au violet
  • Coque locale très dure (stagnation de pus)
  • Apparition d’une fistule
  • Baisse de lactation sur le sein concerné
  • Parfois peau cartonnée.
  • Douleur persistante le plus souvent

Qu’est-ce qui conduit à un abcès

  • L’absence de traitement local d’une mastite
  • A l’inverse, traiter trop tôt un engorgement physiologique sans drainages, et avec des traitements qui peuvent masquer les symptômes.

Traitement d’un abcès

Un abcès ne peut pas guérir naturellement ; deux solutions existent.

  • Drainage par ponction non chirurgicale de la collection de pus dans le sein.
  • La chirurgie avec ouverture du sein et drain pour éliminer le pus. Les suites sont plus lourdes.

La ponction est la technique recommandée : elle est très efficace et les conséquences plus légères. Il n’existe pas de cicatrice ni de temp de cicatrisation. Si le médecin vous propose une chirurgie en première intention, je vous conseille de demander un deuxième avis. Je vous rassure, cette complication est rare, mais en avoir connaissance est important.

En résumé, voici les trois réflexes à avoir si vous ressentez des douleurs ou une sensation de tension dans les seins :

  • Drainez votre lait aussi souvent que possible.
  • Soulagez la douleur avec des compresses froides après darinage et chaudes avant drainage ou tétée.
  • Surveillez l’évolution des symptômes et consultez une professionnel de santé IBCLC pour en connaitre la cause et éviter la récurrence avant un traitement médicamenteux.

Retrouver l’integralité dans vos oreilles sur le podcast de Charlotte Milkshakerpodcast épisode 57 !

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com