Le Milk Blues

Le Milk Blues

Le Milk Blues : une transition émotionnelle à accompagner.

 

En tant que consultante en lactation IBCLC, j’observe régulièrement le « Milk Blues » toucher les mamans qui arrêtent l’allaitement. Cette vague de tristesse, bien que passagère, peut être intense et mérite d’être comprise et accompagnée.

Comprendre les causes du Milk Blues:

– Chute hormonale : L’arrêt de l’allaitement entraine une chute brutale d’hormones comme l’ocytocine et la prolactine, responsables du sentiment de bien-être et du lien mère-enfant.

– Retour de couches : Le retour de couches, souvent concomitant au sevrage, peut accentuer la fatigue et les bouleversements émotionnels.

– Dimension psychologique : Le sevrage marque la fin d’une période unique et intense dans la vie d’une mère. Il peut s’accompagner d’un sentiment de perte, de culpabilité ou d’anxiété face à l’avenir.
Soutenir les mamans face au Milk Blues:

– Information et normalisation : Expliquer aux mamans que le Milk Blues est un phénomène normal et passager peut les aider à se sentir moins isolées.
Écoute attentive et bienveillance: Offrir un espace d’écoute et de paroles permet aux mamans d’exprimer leurs émotions et de se sentir comprises.

Conseils pratiques pour le sevrage:

– Un sevrage progressif et en douceur peut aider à minimiser la chute hormonale et ses effets émotionnels.

– Favoriser le peau à peau: Le contact physique avec bébé stimule la production d’ocytocine et aide à maintenir le lien mère-enfant.

– Encourager les activités bienfaisantes: Se faire du bien, que ce soit par le biais de massages, d’une alimentation saine, de yoga ou de balades en nature, est essentiel pour l’équilibre émotionnel.

– Proposer un soutien professionnel: Si la tristesse persiste ou s’intensifie, il est important de proposer aux mamans un accompagnement par une sage-femme, une conseillère en lactation ou un psychologue.

Le Milk Blues n’est pas une fatalité. En comprenant les causes et en offrant un soutien adapté, nous pouvons aider les mamans à vivre cette transition avec plus de sérénité et à se concentrer sur les nouveaux chapitres de leur relation avec leur enfant.

En tant que consultante en lactation IBCLC, je suis là pour vous accompagner dans cette étape importante et vous aider à surmonter les défis émotionnels du sevrage.

N’hésitez pas à contacter une IBCLC pour une consultation personnalisée près de chez vous ou avec moi en visio.

#milkblues #sevrage #allaitement #emotions #soutien #consultante lactation #ibclc

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Le mouvement réduit le temps d’accouchement et améliore l’allaitement

Le mouvement réduit le temps d’accouchement et améliore l’allaitement

La mobilité : un atout précieux pour un accouchement réussi et un allaitement maternel optimal !

En tant que professionnel de santé, je suis convaincu que la mobilité joue un rôle crucial dans l’accouchement et l’allaitement. Bien que souvent négligée, la capacité de la femme à bouger librement pendant ces moments clés peut avoir un impact positif sur plusieurs aspects.

Laisser la femme libre de ses mouvements pendant l’accouchement et l’allaitement est une approche simple et efficace pour améliorer l’expérience de ces deux moments importants. En tant que professionnels de santé, il est de notre devoir de promouvoir la mobilité et d’outiller les femmes pour qu’elles puissent vivre ces événements de manière accompli.

Bouger pour mieux accoucher : l’importance de la mobilité pendant le travail

Bien que la position allongée sur le dos ait longtemps été « la norme », il est désormais établi que rester active pendant le travail présente de nombreux avantages pour la mère et le bébé.

Favoriser la progression du travail

La mobilité permet d’exploiter la gravité pour faciliter la descente du bébé dans le bassin. En effet, les changements de position favorisent les contractions utérines et permettent au bébé de trouver l’angle optimal pour franchir les différentes étapes du travail.

Diminuer la douleur

Le mouvement stimule la production d’hormones naturelles, comme les endorphines, l’ocyticine, qui ont un effet analgésique. En bougeant, la femme enceinte peut donc mieux gérer la douleur et se sentir plus actrice de son accouchement.

Réduire les risques d’intervention

La mobilité permet de diminuer le recours à des interventions médicales, comme l’utilisation de forceps ou la césarienne. En effet, les positions verticales favorisent l’ouverture du col et la dilatation utérine, ce qui peut raccourcir la durée du travail. Ainsi les déchirures et épisiotomies sont également diminuées et la recupération post accouchement n’est que meilleure.

Améliorer le bien-être de la mère

Rester active pendant l’accouchement permet à la femme de se sentir plus dynamique et confiante. En bougeant, elle peut mieux gérer son stress et son anxiété, vivre cette expérience de manière plus positive. Cela contibue de ce fait à diminuer la dépression du post partum et la durée du baby blues.

Concrètement, comment bouger pendant l’accouchement ?

Il existe de nombreuses positions que la femme enceinte peut adopter pendant le travail : assise, debout, à genoux, accroupie, etc. L’important est de se sentir à l’aise et de varier les positions selon ses choix.

Certaines techniques peuvent également être utilisées pour favoriser la mobilité, comme la marche, le ballon de naissance ou les positions d’accouchement alternatives, la suspension..

Pendant l’allaitement :

Facilite la mise au sein : La mère peut trouver la position la plus confortable pour elle et son bébé, favorisant une bonne prise du sein. Le Biological Nurturing s’impose naturellement comme une danse entre la mère et son nouveau-né.

Stimule la production de lait : Le mouvement stimule la lactation et permet d’assurer un bon débit de lait.

Renforce le lien mère-enfant : Le contact peau à peau et la proximité favorisés par la mobilité et la confort contribuent à créer un lien d’attachement fort entre la mère et son bébé.

 

En conclusion

Laisser la femme libre de ses mouvements pendant l’accouchement et l’allaitement est une approche simple et efficace pour améliorer l’expérience de ces deux moments importants. En tant que professionnels de santé, il est de notre devoir de promouvoir la mobilité, d’outiller les femmes pour qu’elles puissent vivre ces événements de manière optimale et vaforiser un environnement sécurisant pour libérer les hormones de la naissance et de l’allaitement.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou obtenir votre rendez-vous personnalisé.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson

Doula
celinebourganeuf.com

Les yeux dans les yeux…

Les yeux dans les yeux…

L’Allaitement : Un Lien d’Amour et de Confiance lu dans les Yeux de nos Bébés.

Bienvenue dans le monde fascinant de l’allaitement, un acte aussi naturel que le sourire d’un bébé ! Je suis votre consultante en lactation, prête à plonger avec vous dans la magie de ces moments privilégiés entre une mère et son enfant.

Un regard qui en dit long…

le premier regard de l’enfant vers sa mère appelé le ProtoRegard par notre Pédiatre Marc Pilliot signifinat en grec (photo, premier) évoque la première vision du bébé qui vient de naitre au monde regardant pour la première fois la figure d’attachement. Un instant fondateur, à respecter par son intense émotion…

Imaginez ce tableau d’allaitement : un bébé, blotti contre sa mère, s’alimentant non seulement de lait mais aussi de tendresse et d’amour. Cette scène, aussi vieille que l’humanité, est chargée d’un pouvoir émotionnel incommensurable dès la naissance. L’allaitement, mes chers lecteurs, n’est pas juste une affaire de nutrition, c’est un ballet d’amour et de confiance, joué dans le silence d’un regard.

La danse des yeux

Lorsqu’un bébé se nourrit, ses yeux, souvent fixés sur ceux de sa mère, parlent un langage secret. C’est une conversation intime, où chaque battement de cils semble dire : « Je suis là, en sécurité, aimé. » Cette interaction visuelle est un pilier dans l’établissement du lien d’attachement. Il ne s’agit pas simplement de remplir un ventre, mais de nourrir une relation.

Le lait de la confiance

Des études ont montré que cette connexion visuelle pendant l’allaitement renforce la confiance du bébé. Dans ce doux échange de regards, le bébé apprend à connaître sa mère, à reconnaître ses expressions et à s’ancrer dans la sécurité de cette relation. C’est comme si chaque goutte de lait était infusée d’amour et de réconfort.

Un langage d’amour universel

Ce phénomène n’est pas une exclusivité humaine. Dans le règne animal, les mères regardent souvent leur progéniture pendant l’allaitement, établissant un lien similaire. C’est la beauté de la nature, un langage d’amour universel, écrit non pas avec des mots, mais avec des regards.

Un héritage émotionnel

L’allaitement est plus qu’une simple alimentation, c’est un héritage émotionnel que la mère transmet à son enfant. Cet héritage est tissé de confiance, de sécurité et d’amour inconditionnel. C’est un cadeau qui façonne l’enfant, lui donnant les fondations émotionnelles nécessaires pour grandir en confiance.En conclusion, mes amis, l’allaitement est une danse d’amour et de confiance, un moment où les cœurs battent à l’unisson et où les regards racontent des histoires d’affection inébranlable. C’est un voyage émotionnel extraordinaire, un fil d’or tissé dans le tissu de la relation mère-enfant. Alors, chérissons ces instants, car ils sont les premiers chapitres de la grande histoire d’amour entre une mère et son enfant…

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

La natalité en France recule !

La natalité en France recule !

La natalité recul en France !

En 2023, le nombre de naissances en République française a baissé de 45 000 par rapport à la même période de l’année précédente.

Cela représente une baisse de 6,8 %, soit le plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La baisse de la natalité en France est due à un ensemble de facteurs, notamment l’allongement de la durée des études, la précarité de l’emploi et le coût élevé de la vie.

Également, en 2022, l’Insee expliquait la baisse de la natalité par la diminution du nombre de femmes de 20 à 40 ans (en âge de procréer) et par la baisse du taux de fécondité (nombre d’enfants par femme), qui s’est établi à 1,8 enfant par femme l’an dernier, contre 1,84 en 2021.

La maternité est une période de grands changements pour une femme. Ces changements sont physiques, psychologiques et sociaux. La femme aujourd’hui veut bien se préparer à cette période et avoir un soutien et un accompagnement pluridisciplinaires.

Si vous êtes enceinte ou avez un nouveau-né, je vous encourage à en apprendre davantage sur le Centre MUM CARE. C’est une ressource précieuse pour les femmes et les familles de la région niçoise.

Le centre adopte une approche holistique des soins, en tenant compte du bien-être physique, émotionnel et spirituel de la mère et du bébé.

Expertise : L’équipe d’experts du centre possède une formation et une expérience approfondies en soins périnatals.

Approche individualisée : Le personnel du centre prend le temps de connaître chaque famille et d’élaborer un plan de soins adapté à leurs besoins spécifiques.

Environnement favorable : Le centre est un environnement chaleureux et accueillant où les femmes peuvent se sentir à l’aise et protégées.

D’un désir d’enfant, de l’accouchement et jusqu’au post partum qui peut durer parfois des années.

Le post-partum : une période de bouleversements physiques et psychologiques pour la femme. Il est important de garder à l’esprit que ces bouleversements sont normaux et qu’ils s’estompent généralement avec le temps. Cependant, il est important de se faire accompagner si l’on se sent dépassé ou en difficulté durant cette période.

Le Centre MUM CARE est là pour vous du pré au post partum.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson

Présidente MUM MOOD et présidente de l’AFCL
celinebourganeuf.com

Allaitement et alimentation

Allaitement et alimentation

 

Allaitement & Alimentation

« L’allaitement, une continuité »

Introduction

D’un point de vue hormonal et nutritionnel, l’allaitement maternel est en quelque sorte un prolongement de la grossesse, de l’accouchement. l’allaitement est une  nutrition naturelle et optimale pour les nourrissons. Il est bénéfique pour la santé de la mère et de l’enfant.

Besoins nutritionnels de la mère allaitante

Les besoins nutritionnels de la mère allaitante sont légèrement supérieurs à ceux d’une femme non allaitante. Ils augmentent au cours des premières semaines d’allaitement, puis diminuent progressivement.

Les besoins en calories sont d’environ 500 kcal supplémentaires par jour. Les besoins en protéines sont d’environ 75 g par jour. Les besoins en vitamines et minéraux sont également légèrement augmentés.

On estime que les besoins supplémentaires sont d’environ de 500 kcal par jour, qui évoluent au fil de l’allaitement : 595 kcal/jour entre 0 et 2 mois post-partum, et de 670 kcal/jour entre 3 et 6 mois. Ainsi, adapter votre alimentation en fonction. Pour cela, vous pouvez ajouter deux collations à votre alimentation journalière classique. Ce n’est pas le moment de faire un régime ! 

Alimentation équilibrée

Pour couvrir les besoins nutritionnels, l’alimentation est équilibrée et variée. Elle privilégier les fruits, les légumes, les céréales complètes, les produits laitiers et les protéines maigres.

Aliments à privilégier

Les aliments suivants sont particulièrement recommandés pour les mères allaitantes :

  • Fruits et légumes : riches en vitamines, minéraux et fibres
  • Céréales complètes : riches en fibres et en nutriments essentiels
  • Produits laitiers : riches en calcium, en protéines et en vitamines si pas d’intolérance familiale
  • Protéines maigres : viande, poisson, œufs, légumineuses

Les besoins en vitamine D pendant l’allaitement

Cette hausse des besoins commence dès la grossesse, où le fœtus dépend entièrement des apports maternels. Le développement rapide du fœtus pendant la dernière partie de la grossesse tend à limiter les réserves de vitamine D de la mère à mesure que l’incorporation de calcium dans le squelette s’accroît pendant le dernier trimestre de grossesse.

Au cours de l’allaitement, il est préférable de consommer suffisamment de nutriments pour vous même mais également pour les fournir à votre bébé au travers de votre lait maternel. Pour les nourrissons qui sont exclusivement allaités, le lait maternel sera ainsi leur seule source de cette vitamine.

 En France, 80% de la population adulte présente une insuffisance en vitamine D. Comme le taux lacté de la vitamine D (ainsi certaines vitamines liposolubles) est fonction des apports maternels, il est alors recommandé de vous supplémenter et de supplémenter votre bébé pour optimiser les apports en vitamine D. 

Dans son avis paru en 2021, l’Anses a retenu l’apport de 10 µg/j, soit 400 UI/j, comme référence nutritionnelle pour les nourrissons de moins de six mois. Une supplémentation en vitamine D est recommandée chez tous les enfants, notamment les enfants allaités (le lait infantile est souvent enrichi en vitamine D).

Cette recommandation est faite de manière générale mais il pourrait être utile de vérifier au cas par cas (à vérifier avec son médecin). En revanche, l’Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) a fixé une limite supérieure de sécurité à 25 μg/j (1000 UI/j) pour les nourrissons de moins d’ un an et à 50 µg/j (2000 UI/j) pour les enfants de un à dix ans (Efsa 2012).

Quels sont les aliments riches en vitamine D ?

  • L’anguille cuite
  • le hareng
  • le saumon 
  • le maquereau
  • le thon 
  • L’huile de foie de morue
  • Les produits laitiers

Le lait maternel est toujours nourrissant. 

Les recherches ont noté que l’alimentation n’a pas d’impact sur le taux lacté des principaux constituants du lait (protéines, lactose, cholestérol, calcium…).

Pour les lipides (=le gras), la quantité reste stable dans le lait, quelque soit l’alimentation maternelle. En revanche, la qualité des lipides lactés dépend de nos apports alimentaires, comme le taux lacté de certaines vitamines liposolubles. 

Ainsi il est préférable de consommer des acides gras essentiels ou à longue chaîne comme le DHA, essentiels pour le bon développement du cerveau et du système nerveux de notre enfant. On les trouve particulièrement dans les poissons (favorisez les petits gras). 

Aliments à éviter

Il n’existe pas d’aliments que les mères allaitantes est absolument à éviter. Cependant, certaines substances, comme l’alcool et la caféine, peuvent passer dans le lait maternel et avoir un impact sur le bébé. Il est donc recommandé de limiter leur consommation.

L’alcool

L’alcool passe dans le lait maternel et peut avoir un effet sédatif sur le bébé. Il est donc recommandé de limiter sa consommation à une ou deux verres par jour, et de les consommer de préférence en début de journée (Cf article alcool et allaitement).

La caféine

La caféine passe également dans le lait maternel et peut perturber le sommeil du bébé. Il est donc recommandé de limiter sa consommation à 200 mg par jour, soit l’équivalent de deux à trois tasses de café.

Les idées reçues :

L’allaitement favorise la perte de poids

L’allaitement peut contribuer à la perte de poids, mais il n’est pas une garantie. Le poids de la mère revient généralement à la normale au cours des six premiers mois après l’accouchement.

L’alcool et la caféine sont nocifs pour le bébé

L’alcool et la caféine peuvent avoir un impact sur le bébé, mais il est important de noter qu’ils ne sont pas toxiques. Il est donc possible de les consommer avec modération, en respectant les recommandations.

Les aliments épicés ou amers changent le goût du lait maternel

Il n’existe aucune preuve scientifique à l’appui de cette affirmation. Cependant, les aliments épicés ou amers apprendront la diversité à votre bébé le cas échéant.

Boire plus d’eau pour produire plus de lait

Une bonne hydratation est importante pour la mère allaitante, mais elle n’affecte pas le volume de lait produit. Pour produire plus de lait, il est important de mettre le bébé au sein plus fréquemment.

Doit-on changer son alimentation si on veut allaiter lorsque l’on est vegan ?

Si l’on suit un régime végan, l’apport en vitamine B12 et zinc  est à survailler. Il est nécessaire de garder un bon niveau de B12 en se complémentant et il est tout à fait possible d’allaiter.

Le lait maternel contient il assez de fer ?

Le fer est indispensable pour le bon fonctionnement de l’organisme car il entre en jeu dans diverses fonctions de notre organisme. Le plus important et le plus connu est le transport de l’oxygène, qui se fixe au niveau du fer présent dans l’hémoglobine de nos globules rouges.

La quantité de fer dans le lait maternel est optimale pour votre bébé, même si elle est moins importante que celle dans le lait de vache. Le fort taux de lactose et de vitamine C dans le lait aide également à l’absorption du fer.

Le lait humain contient peu de fer (0,3 à 0,4 mg/l de fer), mais il est présent sous une forme hautement assimilable, plus facilement absorbable par le bébé que dans le lait de vache

Existe-t-il des aliments qui boostent la production de lait maternel ?

Le corps d’une femme est fait pour allaiter, nous sommes des mammifères, ne l’oublions pas ! Il arrive parfois aussi que les jeunes mamans aient besoin d’un petit coup de pouce pour augmenter leur production de lait pour leur bébé.

L’Academy of Breastfeeding Medecine rappelle qu’avant d’utiliser toute substance pour essayer d’augmenter la quantité de lait, il est utile d’observer la sécrétion lactée maternelle et l’efficacité du transfert du lait à l’enfant.

Rappelons que la consommation d’aliments dits galactogènes ne suffira pas à elle seule à booster une faible lactation.

L’important est avant tout un allaitement à la demande, sans regarder l’heure, avec des tétés fréquentes et suffisamment longues ; de positionner correctement bébé au sein pour s’assurer qu’il tète bien ; une bonne hydratation ; du repos autant que possible ; une alimentation équilibrée et variée, avec des collations.

Les plantes qui ont ont prouvé leur efficacité pour favoriser la lactation : le fénugrec et le moringa  

Et celles qui sont réputées favoriser la lactation 

– le fenouil,

– l’anis,

– le carvi ou cumin,

– le galéga

– le chardon-marie,

– le chardon béni

– le malt d’orge (bière sans alcool),

Vous pouvez les consommer sous forme de tisanes en faisant infuser les plantes dans de l’eau chaude cela vous permettra de rester bien hydratée.

La nature est bien faite ! Pendant les 3 premiers jours d’allaitement, l’apport de galactogène n’est pas conseillé : mettre bébé au sein est la meilleure façon de favoriser votre montée de lait. 

Existe-t-il des aliments qui freinent la production de lait maternel ?

Il existe des aliments traditionnellement connus pour avoir des effets anti-galactogènes (c’est-à-dire qui freinent la production de lait maternel) :

  • la sauge
  • le persil
  • l’oseille
  • la menthe

Un peu de persil ou de menthe sur une salade est ok bien sûr ! Il est recommandé de ne pas en consommer en trop grande quantité sauf si vous êtes en période de sevrage

Est-ce que certains aliments changent le goût du lait maternel ?

Il n’y a pas d’aliments à supprimer. 

Il existe un mythe selon lequel certains aliments (ex les choux, l’ail, l’oignon) ou produits sont connus pour donner un goût particulier au lait maternel. Ce mythe provient d’une étude qui n’a pas validé son hypothèse. Il ne faut pas bannir de votre alimentation des aliments pour leur goût (comme pendant la grossesse). Au contraire, cela apprendra la diversité à votre bébé.

Source : OMS, PNNS, HAS, ANAES, AFFSAPS

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Puéricultrice IPDE, Doula

 

Allaitement et césarienne

Allaitement et césarienne

 La césarienne …

La césarienne est un acte chirurgical délicat. Elle peut être programmée ou effecttuée en urgence. En cas d’urgence le plus souvent, le stress et le traumatisme de l’enfantement par voie haute sont réelles et ce sur les jours, les mois qui suivent la naissance de son nouveau-né. L’allaitement peut ainsi être retardé et le démarrage des tétées fragilisé.

L’allaitement est coordonné selon deux hormones; la prolactine, l’hormone qui produit le lait et l’ocytocine celle que l’on appelle aussi l’hormone de L’amour.

L’ocytocine est une hormone qui permet l’éjection du lait et c’est elle également qui joue un rôle important sur nos émotions et notre bien être.

La césarienne, quand elle est vécue plus difficilement, qu’elle soit programmée ou en urgence, limite la production de l’ocytocine et peut retarder la montée de lait par défaut d’éjection et de stimulation si l’accompagnement n’est pas efficient.

Cependant, lorsque la césarienne est accompagnée, bien entouré, et que l’allaitement est également protégé et soutenu dès le début de la grossesse par des personnes qualifiées, les premières mises au sein son plus précoces, plus sereines et sans retard de la montée de lait.

La compréhension de la physiologie et de l’anatomie ainsi qu’un suivi par une professionnelle de santé spécialisée vous permettra une grande autonomie dans votre allaitement et de mener à bien votre parcours lacté avec bébé.

A noté : l’entourage est un point clé pour réussir son allaitement. Les consultations sont préconisées avec la présence de votre partenaire pour optimiser vos chances d’allaiter !

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Source : lll.org