Rapport wbti France 2024

Rapport wbti France 2024

Synthèse des recommandations clés WBTi France 2024

Améliorer la promotion et le soutien à l’allaitement maternel:

Au niveau de la santé publique:

– Créer un Comité national pour l’allaitement avec des fonds dédiés.
– Accorder le haut patronage du Ministère aux organisations d’allaitement et aux congrès.
– Fixer des objectifs clairs pour les taux d’allaitement et les suivre.
– Étendre la législation sur la transparence des liens d’intérêt aux entreprises agroalimentaires.
– Adopter les indicateurs EuroPeristat et OMS-Unicef pour la collecte de données.
– Diffuser des informations claires et objectives sur les bienfaits de l’allaitement.
– Protéger l’allaitement en situations d’urgence.

Au niveau de la formation professionnelle:

– Renforcer la formation initiale sur l’allaitement pour tous les professionnels de santé périnatale.
– Créer des postes dédiés à la consultation d’allaitement dans les maternités.
– Former tout le personnel en contact avec les mères et les bébés à l’allaitement.
– Promouvoir la démarche IHAB pour l’accueil des familles et des bébés.

Au niveau des conditions cadres:

– Allonger le congé maternité à 12 mois pour toutes les femmes.
– Favoriser une société « bienveillante » pour l’allaitement.
Valoriser l’implication des associations de soutien à l’allaitement.
– Respecter le choix des femmes et des familles de ne pas allaiter si elles le souhaitent.

Message clé: « A chacun son chemin »

L’objectif est de soutenir les femmes dans leur choix et de leur offrir les informations et les ressources nécessaires pour prendre la meilleure décision pour elles-mêmes et leur bébé.

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Rapport complet : https://sdd949503802fe4c7.jimcontent.com/…/WBTi...

 

 

 

 

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère & Allaitement, mon bébé à la jaunisse ?

Ictère du nouveau-né : comprendre les mécanismes

L’ictère, ou jaunisse, est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux fréquente chez les nouveau-nés. Elle touche environ 60% des bébés nés à terme et 80% des bébés prématurés.

Mécanismes de l’ictère :

Production de bilirubine: Lorsque les globules rouges vieillissent, ils sont naturellement détruits. Ce processus libère une substance appelée bilirubine.
Traitement par le foie: La bilirubine est ensuite transportée vers le foie, où elle est transformée en une forme soluble dans l’eau et éliminée par la bile dans les selles.
Immaturité du foie: Chez les nouveau-nés, le foie est encore immature et peut ne pas être capable de traiter la bilirubine aussi rapidement qu’il le faudrait.

Facteurs aggravants :

Certains facteurs peuvent augmenter le risque d’ictère, tels que :

– Incompatibilité sanguine entre la mère et le bébé
– Infection
– Malformation du foie

Symptômes :

– Jaunissement de la peau et du blanc des yeux

– Difficulté à se réveiller ou à téter
– Irritabilité
– Urine foncée
– Selles pâles

Diagnostic :

Le diagnostic est réalisé par un examen clinique et une mesure du taux de bilirubine dans le sang.

Traitement :

La plupart des cas d’ictère néonatal sont bénins et disparaissent d’eux-mêmes dans les 2 à 3 semaines.

Cependant, si le taux de bilirubine est élevé, un traitement peut être nécessaire pour prévenir des complications graves, comme l’encéphalopathie bilirubinique (kernicterus) ou ictère nucléaire.

Les traitements possibles incluent :

Photothérapie: La lumière bleue permet de transformer la bilirubine en une forme plus facile à éliminer par l’organisme.
Exsanguino-transfusion: Dans les cas les plus graves, il peut être nécessaire de remplacer le sang du bébé.
Suivi:

Les bébés qui ont un ictère doivent être surveillés régulièrement pour s’assurer que le taux de bilirubine diminue.

Prévention :

Allaitement maternel : L’allaitement maternel à la demande peut aider à prévenir l’ictère.

Suivi médical : Un suivi médical régulier est important pour détecter et traiter l’ictère rapidement.

L’ictère du nouveau-né et l’allaitement : ce qu’il faut savoir

L’ictère du nouveau-né est une coloration jaune de la peau et du blanc des yeux, due à l’accumulation de bilirubine dans le sang. La bilirubine est un pigment jaune produit par la destruction naturelle des globules rouges.

Chez les nouveau-nés, l’ictère est fréquent et généralement sans danger. Il est souvent appelé ictère physiologique et survient dans les 2 à 3 premiers jours de vie. L’ictère physiologique disparaît généralement de lui-même dans les 2 semaines suivant la naissance.

L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère physiologique, et on parle alors d’ictère à l’allaitement. Cet ictère est généralement bénin et disparaît de lui-même dans les 12 semaines suivant la naissance.

Voici quelques points importants à retenir sur l’ictère du nouveau-né et l’allaitement :

Causes de l’ictère à l’allaitement :

Début tardif de l’allaitement: La production de lait maternel peut prendre quelques jours à s’établir. Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel au cours des premiers jours, il peut développer un ictère.
Allaitement inefficace: Si le bébé ne tète pas correctement ou s’il n’a pas assez de tétées, il peut ne pas recevoir suffisamment de lait maternel pour éliminer la bilirubine.
Facteurs maternels: Certains facteurs maternels, comme une infection ou une maladie thyroïdienne, peuvent également augmenter le risque d’ictère à l’allaitement.

Traitement :

Dans la plupart des cas, l’ictère à l’allaitement ne nécessite aucun traitement.

Voici quelques mesures qui peuvent aider à prévenir ou à traiter l’ictère à l’allaitement :

Allaitement fréquent et à la demande: Il est important de mettre le bébé au sein souvent, dès les premiers jours suivant la naissance.

Vérifier la position et la technique de tétée: Une bonne position et technique de tétée permettent au bébé de recevoir plus de lait maternel.

Supplémentation en lait maternel : Si le bébé ne reçoit pas suffisamment de lait maternel par fatigue le plus souvent, il peut être nécessaire de lui donner un supplément de lait maternel tiré à la tasse, ou à la seringuye.

Conclusion :

L’ictère du nouveau-né est fréquent et généralement sans danger. L’allaitement peut parfois retarder la disparition de l’ictère, mais il est important de continuer à allaiter. Si vous avez des inquiétudes concernant l’ictère de votre bébé, il est important de consulter un médecin.

 

Crédit photo : @enviedeshoot

Sources :

La Leche League International – Ictère et allaitement: https://llli.org/fr/breastfeeding-info/jaundice/

Canadian Breastfeeding Foundation – Jaunisse: https://www.canadianbreastfeedingfoundation.org/fr/articles/jaunisse.shtml

Le Manuel MSD – Jaunisse du nouveau-né: https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-infantiles/probl%C3%A8mes-gastro-intestinaux-et-h%C3%A9patiques-chez-le-nouveau-n%C3%A9/ict%C3%A8re-du-nouveau-n%C3%A9

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=ictere-neonatal-definition-symptomes-traitementshttps://pap-pediatrie.fr/hepato-gastro/ictere-du-nourrisson

 

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Le dépistage des cancers du sein

Le dépistage des cancers du sein

Dépistage du cancer du sein : une perspective de Consultante en Lactation IBCLC

En tant que Consultante en Lactation IBCLC, je suis souvent amenée à discuter du dépistage du cancer du sein avec les femmes que j’accompagne. Ce sujet important, souvent source d’anxiété, mérite d’être abordé de manière claire et complète, en tenant compte des implications spécifiques à l’allaitement.

L’importance du dépistage

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Le dépistage régulier permet de détecter la maladie à un stade précoce, augmentant considérablement les chances de guérison. En France, le programme national de dépistage organisé concerne les femmes de 50 à 74 ans et propose une mammographie gratuite tous les deux ans.

Allaitement et dépistage

Il est possible de réaliser une mammographie pendant l’allaitement. L’examen n’a aucun effet sur le lait maternel et ne présente aucun risque pour le bébé. Cependant, il est important de :

Prévenir le radiologue que vous allaitez afin qu’il prenne les précautions nécessaires.
Vider vos seins juste avant la mammographie pour améliorer la qualité des images.
Appliquer un gel froid sur la zone après l’examen pour soulager d’éventuelles douleurs.
Recommandations pour les femmes allaitantes

Participez au programme national de dépistage organisé si vous êtes dans la tranche d’âge concernée.

Discutez avec votre médecin de vos antécédents familiaux et de vos facteurs de risque de cancer du sein.

Effectuez un examen clinique des seins régulièrement, par vous-même ou par un professionnel de santé.

Soyez attentive à tout changement de l’aspect ou de la texture de vos seins.
En conclusion

Le dépistage du cancer du sein est crucial pour la santé des femmes. L’allaitement ne doit pas être un obstacle à la réalisation de cet examen important. En suivant les recommandations et en discutant avec votre médecin, vous pouvez concilier allaitement et dépistage en toute sécurité.

Les différents cancers du sein et la chirurgie sénologique

Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme. En France, on estime qu’une femme sur huit sera diagnostiquée au cours de sa vie. Il existe différents types de cancers du sein, qui se distinguent par leur origine et leurs caractéristiques biologiques.

Les types de cancers du sein

Le carcinome canalaire infiltrant : C’est le type le plus fréquent, représentant environ 80% des cas. Il se développe à partir des cellules des canaux galactophores.

Le carcinome lobulaire infiltrant : Il représente environ 10% des cas. Il se développe à partir des cellules des lobules mammaires.

Le cancer inflammatoire du sein  : C’est une forme rare et agressive de cancer du sein qui se caractérise par une rougeur, un gonflement et une chaleur du sein.

Le cancer du sein triple négatif : Ce type de cancer ne possède pas de récepteurs aux œstrogènes, à la progestérone ou à HER2, ce qui le rend plus difficile à traiter.

La chirurgie sénologique

La chirurgie sénologique est une spécialité chirurgicale qui se consacre au traitement des cancers du sein. Elle propose différentes interventions chirurgicales, dont les principales sont :

La tumorectomie : Il s’agit de l’ablation de la tumeur cancéreuse, en conservant le sein.

La mastectomie : Il s’agit de l’ablation complète du sein.

Le curage axillaire : Il s’agit de l’ablation des ganglions lymphatiques de l’aisselle, afin de rechercher la présence de cellules cancéreuses.

Le choix de l’intervention chirurgicale dépend de plusieurs facteurs, tels que le type de cancer du sein, son stade, la taille de la tumeur, l’âge de la patiente et ses préférences personnelles.

Les progrès en chirurgie sénologique

La chirurgie sénologique a connu des progrès importants ces dernières années. Les techniques chirurgicales sont de plus en plus précises et moins invasives, ce qui permet d’améliorer les résultats oncologiques et esthétiques.

L’importance d’une prise en charge multidisciplinaire

Le cancer du sein est une maladie complexe qui nécessite une prise en charge multidisciplinaire. La chirurgie sénologique ne représente qu’une partie du traitement. Elle est souvent associée à d’autres traitements, tels que la chimiothérapie, la radiothérapie et l’hormonothérapie.

Le suivi après le traitement

Le suivi après le traitement est essentiel pour surveiller la survenue d’une rechute et détecter d’éventuels effets secondaires. Il est généralement réalisé par un gynécologue et/ou un oncologue.

Le cancer du sein est une maladie grave, mais les progrès de la médecine permettent d’en guérir un grand nombre de cas. La chirurgie sénologique joue un rôle important dans le traitement du cancer du sein et offre des chances de guérison importantes.

Allaitement maternel et prévention du cancer du sein : un atout précieux

En tant que consultante en lactation, j’accompagne chaque jour des femmes dans ce moment unique qu’est l’allaitement maternel. Au-delà des bienfaits pour le bébé, l’allaitement offre également à la mère une protection non négligeable contre le cancer du sein.

Un lien scientifiquement prouvé

De nombreuses études scientifiques ont établi un lien clair entre l’allaitement maternel et la réduction du risque de cancer du sein. Plus la durée d’allaitement est longue, plus la protection est importante. On estime qu’une femme qui allaite pendant 12 mois consécutifs diminue son risque de cancer du sein de 4 à 6%.

Les mécanismes en jeu

Plusieurs mécanismes biologiques expliqueraient ce lien protecteur. L’allaitement maternel permet :

Une régulation hormonale : l’allaitement modifie les niveaux d’œstrogènes et de progestérone, deux hormones qui peuvent stimuler la croissance des cellules cancéreuses.

Une différenciation des cellules du sein : l’allaitement favorise la maturation des cellules du sein, les rendant moins sensibles aux mutations cancéreuses.

Une élimination des toxines : l’allaitement permet d’éliminer des substances cancérigènes du corps de la mère.

Allaiter, un choix personnel, un atout santé

La décision d’allaiter est un choix personnel. Il est important de respecter les envies et les besoins de chaque femme. Cependant, il est important de connaître les bienfaits de l’allaitement, pour la santé du bébé et de la mère afin de faire un choix éclairé.

En tant que consultante en lactation, je suis là pour vous accompagner et vous aider à vivre l’allaitement sereinement. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou si vous souhaitez des conseils personnalisés.

En conclusion, l’allaitement maternel est un atout précieux pour la santé des femmes. En plus de ses nombreux bienfaits pour le bébé, il offre une protection significative contre le cancer du sein. Si vous envisagez d’allaiter, n’hésitez pas à vous faire accompagner par une consultante en lactation IBCLC pour maximiser vos chances de réussite.

Informations complémentaires :

Le site de la Leche League: https://www.lllfrance.org/ propose de nombreuses informations sur l’allaitement maternel, y compris ses bienfaits pour la santé.
Le site de la Fondation contre le Cancer: https://cancer.be/prevention/allaiter-reduit-le-risque-de-cancer/ propose des informations sur le lien entre l’allaitement maternel et la prévention du cancer du sein.

Informations complémentaires

Le site de l’Institut National du Cancer: https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-sein
Le site de la Ligue contre le cancer: [URL non valide supprimée]
N’oubliez pas que cet article est à titre informatif et ne remplace en aucun cas une consultation médicale.Institut National du Cancer (INCa): https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-sein/Les-points-cles
Le Collectif National des Centres de Lutte Contre

le Cancer (CLCC): https://www.clcc.ca/
Consultants en Lactation IBCLC France: https://iblce.org/french-2/
N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou souhaitez obtenir des informations complémentaires.

 

 

Céline Bourganeuf

Crédit photo : @enviedeshoot

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

L’angoisse de la séparation

L’angoisse de la séparation

L’angoisse de l’étranger à neuf mois et l’allaitement maternel : un soutien précieux

L’angoisse de l’étranger est une phase normale du développement des bébés, qui survient généralement entre 8 et 12 mois. Cette période est marquée par une peur des personnes inconnues et une recherche accrue de proximité avec les figures d’attachement principales, souvent la mère.

L’allaitement maternel peut jouer un rôle important dans la gestion de l’angoisse de l’étranger. En effet, le sein maternel procure au bébé un sentiment de sécurité et de confort, lui permettant de se détendre et de se sentir rassuré face à l’inconnu.

Voici quelques conseils pour les mères qui allaitent un bébé souffrant d’angoisse de l’étranger :

  • Soyez patiente et compréhensive. Il est important de comprendre que l’angoisse de l’étranger est une phase normale du développement et que votre bébé ne fait pas cela pour vous embêter.
  • Continuez à allaiter votre bébé à la demande. Le lait maternel est un excellent moyen de réconforter votre bébé et de l’aider à se sentir en sécurité.
  • Favorisez le contact peau à peau. Le contact peau à peau est un excellent moyen de calmer votre bébé et de lui transmettre votre amour et votre soutien.
  • Restez calme et sereine. Votre bébé ressent vos émotions, il est donc important de rester calme et sereine face à son angoisse.
  • Donnez à votre bébé le temps de s’habituer aux nouvelles personnes. Ne forcez pas votre bébé à interagir avec des personnes inconnues, laissez-lui le temps de les observer et de se sentir à l’aise.
  • Si vous êtes inquiète, n’hésitez pas à consulter une consultante en lactation. Une consultante en lactation peut vous aider à comprendre les besoins de votre bébé et vous donner des conseils pour l’aider à gérer son angoisse de l’étranger.

En conclusion, l’allaitement maternel peut être un précieux soutien pour les bébés qui souffrent d’angoisse de l’étranger. En offrant à votre bébé un environnement sécure et rassurant, vous l’aiderez à traverser plus aisément cette phase difficile de son développement.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Le Milk Blues

Le Milk Blues

Le Milk Blues : une transition émotionnelle à accompagner.

 

En tant que consultante en lactation IBCLC, j’observe régulièrement le « Milk Blues » toucher les mamans qui arrêtent l’allaitement. Cette vague de tristesse, bien que passagère, peut être intense et mérite d’être comprise et accompagnée.

Comprendre les causes du Milk Blues:

– Chute hormonale : L’arrêt de l’allaitement entraine une chute brutale d’hormones comme l’ocytocine et la prolactine, responsables du sentiment de bien-être et du lien mère-enfant.

– Retour de couches : Le retour de couches, souvent concomitant au sevrage, peut accentuer la fatigue et les bouleversements émotionnels.

– Dimension psychologique : Le sevrage marque la fin d’une période unique et intense dans la vie d’une mère. Il peut s’accompagner d’un sentiment de perte, de culpabilité ou d’anxiété face à l’avenir.
Soutenir les mamans face au Milk Blues:

– Information et normalisation : Expliquer aux mamans que le Milk Blues est un phénomène normal et passager peut les aider à se sentir moins isolées.
Écoute attentive et bienveillance: Offrir un espace d’écoute et de paroles permet aux mamans d’exprimer leurs émotions et de se sentir comprises.

Conseils pratiques pour le sevrage:

– Un sevrage progressif et en douceur peut aider à minimiser la chute hormonale et ses effets émotionnels.

– Favoriser le peau à peau: Le contact physique avec bébé stimule la production d’ocytocine et aide à maintenir le lien mère-enfant.

– Encourager les activités bienfaisantes: Se faire du bien, que ce soit par le biais de massages, d’une alimentation saine, de yoga ou de balades en nature, est essentiel pour l’équilibre émotionnel.

– Proposer un soutien professionnel: Si la tristesse persiste ou s’intensifie, il est important de proposer aux mamans un accompagnement par une sage-femme, une conseillère en lactation ou un psychologue.

Le Milk Blues n’est pas une fatalité. En comprenant les causes et en offrant un soutien adapté, nous pouvons aider les mamans à vivre cette transition avec plus de sérénité et à se concentrer sur les nouveaux chapitres de leur relation avec leur enfant.

En tant que consultante en lactation IBCLC, je suis là pour vous accompagner dans cette étape importante et vous aider à surmonter les défis émotionnels du sevrage.

N’hésitez pas à contacter une IBCLC pour une consultation personnalisée près de chez vous ou avec moi en visio.

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Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Le mouvement réduit le temps d’accouchement et améliore l’allaitement

Le mouvement réduit le temps d’accouchement et améliore l’allaitement

La mobilité : un atout précieux pour un accouchement réussi et un allaitement maternel optimal !

En tant que professionnel de santé, je suis convaincu que la mobilité joue un rôle crucial dans l’accouchement et l’allaitement. Bien que souvent négligée, la capacité de la femme à bouger librement pendant ces moments clés peut avoir un impact positif sur plusieurs aspects.

Laisser la femme libre de ses mouvements pendant l’accouchement et l’allaitement est une approche simple et efficace pour améliorer l’expérience de ces deux moments importants. En tant que professionnels de santé, il est de notre devoir de promouvoir la mobilité et d’outiller les femmes pour qu’elles puissent vivre ces événements de manière accompli.

Bouger pour mieux accoucher : l’importance de la mobilité pendant le travail

Bien que la position allongée sur le dos ait longtemps été « la norme », il est désormais établi que rester active pendant le travail présente de nombreux avantages pour la mère et le bébé.

Favoriser la progression du travail

La mobilité permet d’exploiter la gravité pour faciliter la descente du bébé dans le bassin. En effet, les changements de position favorisent les contractions utérines et permettent au bébé de trouver l’angle optimal pour franchir les différentes étapes du travail.

Diminuer la douleur

Le mouvement stimule la production d’hormones naturelles, comme les endorphines, l’ocyticine, qui ont un effet analgésique. En bougeant, la femme enceinte peut donc mieux gérer la douleur et se sentir plus actrice de son accouchement.

Réduire les risques d’intervention

La mobilité permet de diminuer le recours à des interventions médicales, comme l’utilisation de forceps ou la césarienne. En effet, les positions verticales favorisent l’ouverture du col et la dilatation utérine, ce qui peut raccourcir la durée du travail. Ainsi les déchirures et épisiotomies sont également diminuées et la recupération post accouchement n’est que meilleure.

Améliorer le bien-être de la mère

Rester active pendant l’accouchement permet à la femme de se sentir plus dynamique et confiante. En bougeant, elle peut mieux gérer son stress et son anxiété, vivre cette expérience de manière plus positive. Cela contibue de ce fait à diminuer la dépression du post partum et la durée du baby blues.

Concrètement, comment bouger pendant l’accouchement ?

Il existe de nombreuses positions que la femme enceinte peut adopter pendant le travail : assise, debout, à genoux, accroupie, etc. L’important est de se sentir à l’aise et de varier les positions selon ses choix.

Certaines techniques peuvent également être utilisées pour favoriser la mobilité, comme la marche, le ballon de naissance ou les positions d’accouchement alternatives, la suspension..

Pendant l’allaitement :

Facilite la mise au sein : La mère peut trouver la position la plus confortable pour elle et son bébé, favorisant une bonne prise du sein. Le Biological Nurturing s’impose naturellement comme une danse entre la mère et son nouveau-né.

Stimule la production de lait : Le mouvement stimule la lactation et permet d’assurer un bon débit de lait.

Renforce le lien mère-enfant : Le contact peau à peau et la proximité favorisés par la mobilité et la confort contribuent à créer un lien d’attachement fort entre la mère et son bébé.

 

En conclusion

Laisser la femme libre de ses mouvements pendant l’accouchement et l’allaitement est une approche simple et efficace pour améliorer l’expérience de ces deux moments importants. En tant que professionnels de santé, il est de notre devoir de promouvoir la mobilité, d’outiller les femmes pour qu’elles puissent vivre ces événements de manière optimale et vaforiser un environnement sécurisant pour libérer les hormones de la naissance et de l’allaitement.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou obtenir votre rendez-vous personnalisé.

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson

Doula
celinebourganeuf.com