
Consultante en lactation IBCLC

#milkblues #sevrage #allaitement #emotions #soutien #consultante lactation #ibclc
Rédactrice :

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com
#milkblues #sevrage #allaitement #emotions #soutien #consultante lactation #ibclc
Rédactrice :
Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com
Rendre visite à une nouvelle maman qui allaite est un geste merveilleux, mais il est important d’être attentionné pour ne pas ajouter de stress.
En tant qu’IBCLC, j’accompagne de nombreuses familles en début de parcours d’allaitement. L’arrivée d’un bébé est un moment de joie intense, mais aussi de grands bouleversements. Les visites de proches sont précieuses, mais pour qu’elles soient un véritable soutien, il est essentiel d’adopter la bonne approche. Voici 4 erreurs courantes que j’observe et que je vous encourage à éviter lorsque vous rendez visite à une maman qui allaite.
1. Arriver sans prévenir ou au mauvais moment
L’horloge d’une nouvelle maman qui allaite n’est pas la même que la vôtre. Son emploi du temps est dicté par les signaux de faim de son bébé, les sessions d’allaitement parfois longues, les changements de couches, et de rares fenêtres de repos. Une arrivée inopinée peut interrompre une tétée cruciale, décaler une sieste du bébé (et donc de la maman), ou simplement la prendre au dépourvu, alors qu’elle est en pleine intimité avec son nouveau-né.
Mon conseil d’IBCLC : La communication est clé. Avant de vous déplacer, envoyez un message ou appelez pour demander quand la visite serait la plus opportune. Proposez des créneaux flexibles, et soyez prêt à reporter si la maman se sent fatiguée ou si le moment ne s’y prête pas. Respectez son rythme, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez lui faire.
2. Ne pas offrir d’aide pratique et concrète
Il est naturel de vouloir tenir le bébé et de s’émerveiller devant lui. Cependant, la nouvelle maman, bien que comblée, est souvent épuisée et submergée par la charge mentale et physique de l’après-accouchement et de l’allaitement. Les compliments sont agréables, mais une aide tangible est inestimable.
Mon conseil d’IBCLC : Au lieu de la formule générale « Dis-moi si tu as besoin de quelque chose », proposez des actions spécifiques.
« Je peux t’apporter un plat maison pour ce soir ? »
« Puis-je m’occuper de la vaisselle ou d’une lessive pendant que tu te reposes ? »
« Y a-t-il des courses urgentes que je pourrais faire en chemin ? »
« Si tu as des enfants plus grands, je peux les emmener au parc pendant une heure ? » Un petit coup de main sur une tâche ménagère, la préparation d’un repas nutritif, ou la gestion des aînés, libère un temps précieux pour la maman et lui permet de se concentrer sur l’allaitement et son rétablissement.
3. Donner des conseils non sollicités sur l’allaitement ou l’éducation
Le monde de l’allaitement est vaste et complexe, et chaque dyade mère-bébé est unique. Une nouvelle maman est déjà exposée à une multitude d’informations, parfois contradictoires, et elle est souvent en phase d’apprentissage et d’ajustement. Des commentaires comme « Ton bébé a l’air de ne pas prendre assez » ou « Tu devrais essayer de lui donner des biberons de temps en temps » peuvent instiller le doute, générer de l’anxiété et même nuire à sa confiance en ses capacités à allaiter.
Mon conseil d’IBCLC : À moins qu’elle ne vous demande explicitement un avis d’expert (et même là, si vous n’êtes pas un professionnel de santé spécialisé en lactation, soyez prudent), abstenez-vous de donner des conseils. Concentrez-vous sur l’écoute, l’empathie et les encouragements. Validez ses sentiments et exprimez votre confiance en ses capacités. Votre rôle est de la soutenir dans ses choix, non de les remettre en question.
4. Rester trop longtemps ou monopoliser le bébé
Une maman qui allaite a besoin de beaucoup de repos et de moments de « peau à peau » avec son bébé pour favoriser le lien d’attachement et stimuler sa production de lait. Une visite qui s’éternise peut l’empêcher de se reposer, de faire téter son bébé tranquillement, ou de simplement profiter d’un moment calme en famille. De même, un bébé qui passe de bras en bras peut être sur-stimulé, ce qui peut rendre les tétées plus difficiles et perturber son sommeil.
Mon conseil d’IBCLC : Soyez attentif aux signaux de la maman (fatigue, bâillements) et du bébé (agitation, pleurs). Idéalement, une visite d’une durée de 30 à 60 minutes est souvent suffisante. Lorsque le bébé commence à montrer des signes d’éveil ou de faim, proposez-lui de le rendre à sa mère et de partir. Votre visite doit être un souffle d’air frais, pas une source d’épuisement supplémentaire.
En tant qu’IBCLC, je crois fermement qu’une visite bien intentionnée et respectueuse peut être une source de grand réconfort pour les nouvelles mamans. En évitant ces erreurs, vous offrez un soutien inestimable qui contribue positivement au bien-être de la mère, du bébé et de la famille dans son ensemble.
N’hésitez pas à poser des questions à la maman si vous voulez savoir comment la soutenir au mieux. Sa réponse vous guidera.
L’allaitement offre une multitude d’avantages significatifs tant pour le bébé que pour la personne allaitante. En voici les principaux :
Pour le bébé :
– Nutrition optimale et équilibrée : Le lait hulain est parfaitement adapté aux besoins nutritionnels spécifiques du nourrisson en constante évolution. Il contient le juste équilibre de protéines, de graisses, de glucides, de vitamines et de minéraux, facilement digestibles et biodisponibles.
– Protection immunitaire renforcée : Le lait humain est riche en anticorps, en enzymes et en cellules immunitaires qui protègent le bébé contre les infections bactériennes, virales et parasitaires (diarrhées, infections respiratoires, otites, etc.).
– Réduction du risque de certaines maladies : Des études ont montré que l’allaitement maternel est associé à un risque plus faible de développer certaines affections à court et à long terme, telles que :
L’asthme et les allergies
L’eczéma
Le diabète de type 1 et 2
L’obésité infantile
La leucémie infantile
Le syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN)
– Meilleure digestion et moins de troubles gastro-intestinaux : Le lait humain est plus facile à digérer que le lait de préparation pour nourisson, ce qui entraîne moins de régurgitations, de constipation et de diarrhées chez le bébé.
– Développement cognitif potentiellement amélioré : Certaines études suggèrent que les bébés allaités pourraient avoir un développement cognitif légèrement supérieur.
– Développement oral et facial optimal : La succion au sein favorise un bon développement des muscles de la bouche et de la mâchoire, ce qui peut avoir un impact positif sur la parole et l’alignement des dents.
– Lien affectif renforcé : Le contact peau à peau pendant l’allaitement favorise la libération d’hormones comme l’ocytocine, renforçant le lien émotionnel et l’attachement entre la personne allaitante et l’enfant.
Pour la personne allaitante :
– Rétablissement post-partum plus rapide : L’allaitement stimule la contraction de l’utérus, ce qui aide à réduire les saignements post-partum et à retrouver plus rapidement la taille de l’utérus d’avant la grossesse.
– Réduction du risque de certaines maladies à long terme : Des études ont montré que l’allaitement est associé à un risque plus faible de développer :
Le cancer du sein et de l’ovaire
Le diabète de type 2
L’ostéoporose
Les maladies cardiovasculaires
– Aide à la perte de poids post-grossesse : L’allaitement consomme des calories, ce qui peut faciliter la perte de poids après l’accouchement (bien que cela varie d’une personne à l’autre).
– Aspect pratique et économique : Le lait humain est toujours disponible, à la bonne température et ne coûte rien. Il évite l’achat, la préparation et la stérilisation des biberons et du préparation commerciale pour nourrisson.
– Bien-être émotionnel : La libération d’ocytocine pendant l’allaitement favorise un sentiment de calme, de bien-être et de relaxation chez la personne allaitante.
– Espacement des naissances (méthode MAMA) : L’allaitement exclusif, fréquent et à la demande pendant les six premiers mois peut avoir un effet contraceptif (méthode de l’aménorrhée lactationnelle), bien que cette méthode ne soit pas fiable à 100%.
Il est important de noter que même une durée limitée d’allaitement apporte des bénéfices significatifs pour le bébé et la mère.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un allaitement exclusif pendant les six premiers mois de vie et sa poursuite, avec l’introduction d’aliments complémentaires appropriés, jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà, aussi longtemps que la personne allaitante et l’enfant le souhaitent.
Céline
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Rédactrice :
Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
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Ah, le sommeil… Vaste sujet, source infinie de questions et parfois de nuits agitées pour les jeunes parents ! Lorsqu’on choisit d’allaiter, de nouvelles interrogations émergent : l’allaitement influence-t-il le sommeil de mon bébé ? Et le mien, dans tout ça ? En tant que consultante en lactation, je suis là pour vous éclairer et vous rassurer.
Le sommeil du nourrisson allaité : une physiologie à part entière
Il est essentiel de comprendre que le sommeil d’un nouveau-né allaité est physiologiquement différent de celui d’un bébé nourri au préparation pour nourrisson (PPN). Le lait humain, avec sa composition dynamique et ses nutriments facilement digestibles, est métabolisé plus rapidement. Cela signifie que les bébés allaités ont naturellement un rythme d’alimentation plus fréquent, y compris la nuit.
L’allaitement : un facilitateur du sommeil parental ?
Contrairement aux idées reçues, l’allaitement peut en réalité favoriser le sommeil des parents, notamment de la mère :
Conseils pour optimiser le sommeil de tous :
En conclusion, le sommeil des bébés allaités et de leurs parents est un équilibre délicat, régi par la physiologie et le lien unique de l’allaitement. Si les tétées nocturnes sont une norme au début, elles tendent à s’espacer naturellement avec la croissance de l’enfant. En comprenant les spécificités du sommeil du bébé allaité et en mettant en place des stratégies adaptées, il est tout à fait possible de trouver un rythme qui convienne à toute la famille, favorisant ainsi des nuits plus sereines pour tous.
N’oubliez jamais : chaque bébé est différent, et chaque parcours d’allaitement est unique. Faites confiance à votre instinct et n’hésitez pas à vous faire accompagner par une consultante en lactation IBCLC pour des conseils personnalisés.
Mots-clés: sommeil bébé, sommeil parents, allaitement, tétées nocturnes, co-sleeping, rythme circadien, IBCLC
Rédactrice :
Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
Doula
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Co parent, un rôle clé dès la maternité : Comment accompagner avant, pendant et après l’accouchement
Le séjour à la maternité marque le début d’une nouvelle aventure : la parentalité.
En tant que co parent, votre présence active et soutenante est cruciale pour tisser des liens uniques avec votre bébé et soutenir la maman dans cette période de transition.
Avant l’accouchement : être disponible à 100%
Parler ensemble du projet de naissance :
Prenez le temps d’écouter les souhaits de votre compagne, qui peuvent évoluer le jour J. En cas de doutes, n’hésitez pas à en discuter avec l’équipe médicale.
Être attentif aux besoins de votre compagne : Répondez à ses besoins dans la mesure du possible. Écoutez ses ressentis et veillez à son confort.
Gérer les aspects pratiques : Organisez la garde des aînés, gérez les dossiers administratifs, préparez la valise pour la maternité. Votre efficacité lui permettra de se concentrer sur son accouchement.
Au moment de l’accouchement : être un soutien sans failles
La rassurer : Votre rôle est de la rassurer et de l’aider à se concentrer. Restez serein et transmettez-lui vos ondes positives.
La soulager : Gestes tendres, massages, respiration en duo… Trouvez ce qui fonctionne pour elle.
L’encourager : Parlez-lui, valorisez-la, rappelez-lui les conseils de la sage-femme.
Après l’accouchement : se centrer sur la maman et le bébé
Tisser les premiers liens avec son bébé : Le peau à peau, les câlins, le change, l’habillage, la lecture… Ces moments privilégiés favorisent la création du lien d’attachement.
Le co parent « doit-il » rester à la maternité la nuit ? : Si la maternité le permet, discutez-en avec votre compagne. Votre présence peut être un soutien précieux.
Créer une bulle protectrice : Limitez les visites à la maternité pour favoriser le repos de la diade et la découverte du bébé.
Préparer le retour à la maison : Réfrégirateur rempli, siège auto installé, maison rangée… Anticipez les besoins pour faciliter le retour.
Et si je me sens dépassé ?
Il est normal de se sentir submergé par l’émotion ou les nouveautés. Les équipes médicales sont là pour vous guider. N’hésitez pas à poser vos questions sur les soins, l’allaitement ou le rythme du bébé.
Le rôle du co parent dans l’allaitement : un soutien indispensable
Le co parent joue un rôle essentiel dans le soutien de la personne qui allaite.
Il peut aider en s’occupant des tâches ménagères, en apportant de l’eau et des collations à sa compagne, et en encourageant et en la rassurant.
Il peut également participer aux soins du bébé, comme le bain et le change, ce qui permet à la personne allaitante de se reposer.
Leco parent peut aussi faire du peau à peau avec son bébé.
En conclusion, votre présence et votre soutien sont des cadeaux inestimables pour la diade.
N’hésitez pas à vous impliquer pleinement dans cette merveilleuse aventure de la parentalité.
Trouver rapidement une consultation, prenez rendez-vous sur Doctolib (vidéo ou cabinet) pour préparer votre projet sereinement.
Rédactrice :
Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
contact@celinebourganeuf.com
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Droits fondamentaux et égalité
Égalité des droits : Les femmes ont droit à l’égalité avec les hommes dans tous les domaines : juridique, politique, économique, social et culturel.
Droits humains : Les droits des femmes sont des droits humains. Cela signifie qu’ils sont universels, inaliénables et indivisibles.
Non-discrimination : Les femmes doivent être protégées contre toutes les formes de discrimination fondée sur le sexe.
Droits spécifiques
Droit à la santé : Cela inclut l’accès à la santé sexuelle et reproductive, la contraception, l’avortement et les soins de maternité.
Droit à l’éducation : Les filles et les femmes ont le droit à une éducation de qualité à tous les niveaux.
Droit au travail : Les femmes ont le droit à un travail décent, à un salaire égal pour un travail égal et à la protection contre la discrimination au travail.
Droit à la participation politique : Les femmes ont le droit de voter, d’être élues et de participer à la vie politique.
Droit à l’autonomie corporelle : Les femmes ont le droit de prendre leurs propres décisions concernant leur corps et leur sexualité.
Droit à vivre sans violence : Les femmes ont le droit d’être protégées contre toutes les formes de violence, y compris la violence domestique, le harcèlement sexuel et les mutilations génitales féminines.
Évolutions et défis
Les droits des femmes ont considérablement progressé au cours du XXe siècle, mais des inégalités persistent dans de nombreux pays.
Les défis actuels comprennent la lutte contre les violences faites aux femmes, la promotion de l’égalité salariale, l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la santé, et la lutte contre les stéréotypes de genre.
L’égalité entre les femmes et les hommes est un processus continu qui nécessite l’engagement de tous.
Quelques dates clés en France :
1944 : Droit de vote des femmes
1967 : Loi Neuwirth autorisant la contraception
1975 : Loi Veil autorisant l’IVG
1983 : Loi Roudy sur l’égalité professionnelle
2014 : Loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes
L’allaitement : un droit fondamental des femmes
L’allaitement est bien plus qu’une simple méthode d’alimentation infantile. C’est un droit fondamental des femmes, ancré dans le respect de leur corps et de leurs choix. En tant que consultante en lactation IBCLC, je suis témoin quotidiennement de la force et de la détermination des mères à offrir le meilleur à leurs enfants. Mais trop souvent, ce droit est bafoué par des normes sociales obsolètes, des politiques d’entreprise inadaptées et un manque de soutien généralisé.
Le droit à l’information et au soutien
Toute femme a le droit de recevoir une information complète et impartiale sur l’allaitement, ses avantages et ses défis potentiels. Cela inclut l’accès à un soutien qualifié, comme celui offert par les consultantes en lactation IBCLC, pour l’aider à surmonter les difficultés et à atteindre ses objectifs d’allaitement.
Le droit à l’allaitement en public
L’allaitement est un acte naturel et normal. Les femmes ont le droit d’allaiter leur enfant partout où elles sont autorisées à être, sans se sentir jugées ou stigmatisées. Les lieux publics, les restaurants, les transports en commun et les lieux de travail doivent être des environnements accueillants pour les mères allaitantes.
Le droit à l’allaitement au travail
Les femmes ne devraient pas avoir à choisir entre leur carrière et leur désir d’allaiter. Les employeurs ont la responsabilité de créer des environnements de travail favorables à l’allaitement, en offrant des pauses appropriées, des espaces dédiés et un soutien adéquat.
Le droit à l’autonomie corporelle
L’allaitement est une décision personnelle qui doit être respectée. Les femmes ont le droit de choisir la durée et la manière dont elles allaitent, sans pression ni jugement extérieur. Leur autonomie corporelle doit être au cœur de toutes les décisions relatives à l’allaitement.
L’importance de l’engagement collectif
La défense des droits des femmes en matière d’allaitement est une responsabilité collective. Les professionnels de la santé, les décideurs politiques, les employeurs et la société dans son ensemble doivent s’engager à créer un environnement favorable à l’allaitement, où les femmes se sentent soutenues et respectées.
En tant que consultante en lactation IBCLC, je m’engage à défendre ces droits et à soutenir chaque femme dans son parcours d’allaitement. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’allaitement est reconnu et respecté comme un droit fondamental des femmes.
Informations supplémentaires
Où trouver plus d’informations ?
Amnesty International : Droits des femmes
Égalité femmes-hommes : gouvernement.fr
Vie publique.fr : l’évolution des droits des femmes
Rédactrice :
Céline BOURGANEUF
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