La dépression du post partum

La dépression du post partum

La dépression du post-partum est un trouble de l’humeur qui touche les femmes après l’accouchement.

Fréquence

La dépression du post-partum touche environ 10 à 15 % des femmes dans les 4 à 6 semaines suivant l’accouchement. Elle peut toutefois survenir plus tard, jusqu’à un an après la naissance du bébé.

Causes

Les causes de la dépression du post-partum sont encore mal connues, mais il est probable qu’elles soient dues à une combinaison de facteurs, notamment :

Les changements hormonaux qui se produisent après l’accouchement, tels que la baisse des taux d’œstrogènes et de progestérone.

Le stress et l’épuisement liés à la prise en charge d’un nouveau-né.

Les changements de vie qui surviennent avec l’arrivée d’un enfant, tels que la modification du rôle de la femme dans la famille et la perte d’autonomie.

La césarienne non programmée qui major de 15% le risque de dépression du post partum.

Symptômes

Les symptômes de la dépression du post-partum peuvent être légers ou graves, et ils peuvent varier d’une femme à l’autre. Les symptômes les plus courants sont les suivants :

– Sentiment de tristesse ou d’humeur dépressive
– Incapacité à apprécier les choses auxquelles on prend plaisir en temps normal
– Fatigue ou perte d’énergie
– Faible capacité de concentration ou d’attention
– Faible estime de soi et manque de confiance en soi
– Irritabilité ou anxiété
– Troubles du sommeil
– Troubles de l’alimentation
– Pensées suicidaires

Diagnostic

Le diagnostic de la dépression du post-partum est posé par un médecin ou un psychiatre. Il est important de consulter un professionnel de la santé si vous présentez des symptômes de dépression, car le traitement précoce est essentiel pour prévenir les complications.

Traitement

Le traitement de la dépression du post-partum dépend de la sévérité des symptômes. Le traitement le plus courant est la psychothérapie, qui peut aider la femme à mieux comprendre ses émotions et à développer des stratégies d’adaptation. Dans les cas plus graves, des médicaments antidépresseurs peuvent être prescrits.

Prévention

Il n’existe pas de méthode de prévention efficace de la dépression du post-partum, mais il existe certaines mesures qui peuvent aider à réduire le risque, telles que :

Un soutien social solide
Une bonne préparation à la parentalité
Une prise en charge des changements hormonaux

 

Conseils aux femmes touchées

Si vous souffrez de dépression du post-partum, il est important de vous faire aider. N’hésitez pas à parler de vos difficultés à votre médecin, à votre sage-femme, à une psychologue ou à un psychiatre. Il existe des traitements efficaces qui peuvent vous aider à vous sentir mieux et à prendre soin de votre bébé.

Conseils aux proches

Si vous connaissez une femme qui souffre de dépression du post-partum, vous pouvez l’aider en lui apportant votre soutien et en l’encourageant à consulter un professionnel de la santé.

Voici quelques conseils concrets :

Écoutez-la sans la juger.
Faites-lui savoir que vous êtes là pour elle.
Aidez-la à s’occuper de son bébé.
Offrez-lui des solutions concrètes pour qu’elle puisse se soulager (par exemple, une aide à domicile, un relais pour la garde du bébé, etc.).

La dépression du post-partum est une maladie grave qui peut avoir un impact négatif sur la santé de la mère et de son enfant. Il est important de ne pas la minimiser et de demander de l’aide si vous en souffrez.

Allaitement et DPP ?

La DPP peut avoir un impact significatif sur l’allaitement. En effet, les femmes qui souffrent de DPP sont plus susceptibles de rencontrer des problèmes d’allaitement, tels que la douleur, l’inconfort, ou l’épuisement. Elles peuvent également être moins motivées à allaiter, ou à demander de l’aide en cas de difficultés.

Le lien entre la DPP et l’allaitement

Le lien entre la DPP et l’allaitement est complexe et multifactoriel. Les facteurs suivants peuvent contribuer à ce lien :

Les changements hormonaux : L’accouchement entraîne une chute des taux d’œstrogènes et de progestérone, ce qui peut contribuer aux symptômes de la DPP. Ces changements hormonaux peuvent également affecter la production de lait et la régulation de l’allaitement.

Le stress : La naissance d’un enfant est un événement stressant, qui peut favoriser le développement de la DPP. Le stress peut également rendre l’allaitement plus difficile, en raison de l’augmentation de l’hormone du stress, le cortisol.

Le manque de soutien : Les femmes qui ne reçoivent pas de soutien social adéquat sont plus à risque de développer une DPP.

Le manque de soutien peut également rendre l’allaitement plus difficile, en raison de la sensation d’isolement et de solitude que cela peut entraîner.

Les symptômes de la DPP

Les symptômes de la DPP peuvent apparaître à tout moment au cours de la première année suivant l’accouchement, mais ils sont généralement les plus prononcés au cours des premières semaines et des premiers mois.

Les symptômes les plus courants de la DPP sont : Si vous présentez l’un de ces symptômes ci dessus, il est important de consulter un professionnel de santé.

L’impact de la DPP sur l’allaitement

La DPP peut avoir un impact significatif sur l’allaitement, tant sur le plan physique que psychologique.

Sur le plan physique, la DPP peut entraîner les problèmes suivants :

Douleur ou inconfort lors de l’allaitement
Épuisement

Difficultés à produire suffisamment de lait
Problèmes de prise de poids du bébé

Infection multiples comme la condidose mammaire, la mastite..

Sur le plan psychologique, la DPP peut entraîner les problèmes suivants :

Moins de motivation à allaiter
Peur de ne pas y arriver
Sentiment de culpabilité
Difficultés à s’attacher à son bébé

Comment surmonter la DPP et continuer à allaiter

Voici quelques conseils pour surmonter la DPP et continuer à allaiter :

Demandez de l’aide : N’hésitez pas à parler à votre médecin, votre sage-femme, une consultante en lactation, ou un autre professionnel de santé. Ils peuvent vous aider à gérer vos symptômes et à obtenir le soutien dont vous avez besoin.

Prenez soin de vous : Il est important de prendre soin de vous physiquement et mentalement. Faites des pauses, dormez suffisamment, et faites des activités qui vous font du bien.

Demandez du soutien : Le soutien de votre famille et de vos amis est essentiel. N’hésitez pas à leur demander de l’aide pour les tâches ménagères, les soins de votre bébé, ou simplement pour vous écouter.

Consultez une consultante en lactation : Une consultante en lactation vous aide à résoudre les problèmes d’allaitement que vous rencontrez et vous accompagne dans votre maternité.

En suivant ces conseils, vous pouvez surmonter la DPP et continuer à allaiter votre bébé.

Les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum

La dépression du post-partum (DPP) est un trouble mental courant qui touche environ 15 à 20 % des femmes après l’accouchement. Elle se caractérise par des symptômes tels que la tristesse, la fatigue, l’anxiété, des troubles du sommeil, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, et des pensées suicidaires.

L’allaitement maternel est un choix naturel et bénéfique pour la santé de la mère et de l’enfant. Il présente de nombreux avantages, notamment pour la prévention de la DPP.

Les mécanismes d’action de l’allaitement sur la dépression du post-partum

Les mécanismes d’action de l’allaitement sur la dépression du post-partum ne sont pas encore entièrement compris, mais il semble que plusieurs facteurs jouent un rôle.

Les hormones de la lactation : l’allaitement stimule la production de certaines hormones, notamment la prolactine, l’ocytocine et la β-endorphine. Ces hormones ont des effets bénéfiques sur la santé mentale, notamment en réduisant le stress et l’anxiété.

Les contacts peau à peau : l’allaitement favorise les contacts peau à peau entre la mère et l’enfant. Ces contacts sont importants pour le développement du lien d’attachement, et ils peuvent également contribuer à réduire le stress et l’anxiété.

La satisfaction de nourrir son enfant. L’allaitement est une expérience gratifiante qui peut contribuer à renforcer la confiance en soi de la mère. Elle peut se sentir fière de pouvoir nourrir son enfant avec son propre lait.

Les études scientifiques sur les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum

De nombreuses études scientifiques ont été menées pour évaluer les bienfaits de l’allaitement dans la dépression du post-partum. Les résultats de ces études sont généralement favorables à l’allaitement.

Une étude publiée en 2013 a montré que les femmes qui allaitent ont un risque réduit de DPP de 40 % par rapport aux femmes qui n’allaitent pas. Une autre étude publiée en 2016 a montré que les femmes qui allaitent pendant plus de six mois ont un risque réduit de DPP de 60 % par rapport aux femmes qui allaitent pendant moins de six mois.

Les recommandations de l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie de l’enfant, suivi d’un allaitement mixte ou d’un allaitement jusqu’à deux ans ou plus. L’OMS recommande également de soutenir les femmes qui souhaitent allaiter, notamment en leur fournissant des informations et un soutien pratique.

Conclusion

L’allaitement est un choix bénéfique pour la santé de la mère et de l’enfant. Il présente de nombreux avantages, notamment pour la prévention de la DPP. Les femmes qui souhaitent allaiter devraient être encouragées à le faire, et elles devraient recevoir un soutien approprié pour leur permettre de réussir.

Conseils aux femmes qui souffrent de dépression du post-partum et qui souhaitent allaiter

Il existe de nombreuses ressources disponibles pour vous aider à allaiter si vous souffrez de dépression du post-partum. Vous pouvez notamment :

Recourir à un soutien professionnel : une consultante en lactation peut vous aider à surmonter les difficultés d’allaitement et à vous sentir plus confiante dans votre capacité à nourrir votre enfant.

Rejoindre un groupe de soutien : parler à d’autres femmes qui allaitent peut vous apporter du soutien et du réconfort.

 

Lire des livres ;

La face cachée de la maternité, Chloé Bedouet, Elisa Marcende; Présidente de l’association Mamam Blues

Le post partum dure 3 ans, Anna Roy

Les articles sur l’allaitement de ce site : l’information peut vous aider à mieux comprendre l’allaitement et à surmonter les difficultés.

 

Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seule. De nombreuses femmes souffrent de dépression du post-partum, et il existe des ressources disponibles pour vous aider à allaiter et à prendre soin de votre santé mentale.

 

Photo by @enviedeshoot

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Les yeux dans les yeux…

Les yeux dans les yeux…

L’Allaitement : Un Lien d’Amour et de Confiance lu dans les Yeux de nos Bébés.

Bienvenue dans le monde fascinant de l’allaitement, un acte aussi naturel que le sourire d’un bébé ! Je suis votre consultante en lactation, prête à plonger avec vous dans la magie de ces moments privilégiés entre une mère et son enfant.

Un regard qui en dit long…

le premier regard de l’enfant vers sa mère appelé le ProtoRegard par notre Pédiatre Marc Pilliot signifinat en grec (photo, premier) évoque la première vision du bébé qui vient de naitre au monde regardant pour la première fois la figure d’attachement. Un instant fondateur, à respecter par son intense émotion…

Imaginez ce tableau d’allaitement : un bébé, blotti contre sa mère, s’alimentant non seulement de lait mais aussi de tendresse et d’amour. Cette scène, aussi vieille que l’humanité, est chargée d’un pouvoir émotionnel incommensurable dès la naissance. L’allaitement, mes chers lecteurs, n’est pas juste une affaire de nutrition, c’est un ballet d’amour et de confiance, joué dans le silence d’un regard.

La danse des yeux

Lorsqu’un bébé se nourrit, ses yeux, souvent fixés sur ceux de sa mère, parlent un langage secret. C’est une conversation intime, où chaque battement de cils semble dire : « Je suis là, en sécurité, aimé. » Cette interaction visuelle est un pilier dans l’établissement du lien d’attachement. Il ne s’agit pas simplement de remplir un ventre, mais de nourrir une relation.

Le lait de la confiance

Des études ont montré que cette connexion visuelle pendant l’allaitement renforce la confiance du bébé. Dans ce doux échange de regards, le bébé apprend à connaître sa mère, à reconnaître ses expressions et à s’ancrer dans la sécurité de cette relation. C’est comme si chaque goutte de lait était infusée d’amour et de réconfort.

Un langage d’amour universel

Ce phénomène n’est pas une exclusivité humaine. Dans le règne animal, les mères regardent souvent leur progéniture pendant l’allaitement, établissant un lien similaire. C’est la beauté de la nature, un langage d’amour universel, écrit non pas avec des mots, mais avec des regards.

Un héritage émotionnel

L’allaitement est plus qu’une simple alimentation, c’est un héritage émotionnel que la mère transmet à son enfant. Cet héritage est tissé de confiance, de sécurité et d’amour inconditionnel. C’est un cadeau qui façonne l’enfant, lui donnant les fondations émotionnelles nécessaires pour grandir en confiance.En conclusion, mes amis, l’allaitement est une danse d’amour et de confiance, un moment où les cœurs battent à l’unisson et où les regards racontent des histoires d’affection inébranlable. C’est un voyage émotionnel extraordinaire, un fil d’or tissé dans le tissu de la relation mère-enfant. Alors, chérissons ces instants, car ils sont les premiers chapitres de la grande histoire d’amour entre une mère et son enfant…

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

La mastite

La mastite

Engorgement et mastite : comment les reconnaître et les traiter ?

Lors du démarrage de l’allaitement, il est fréquent de ressentir un inconfort et une sensation de tension dans les seins. Ces symptômes peuvent être dus à un engorgement, qui est une accumulation de lait dans les canaux lactifères et une augmenattion de l’activité sécretoire. Dans certains cas, l’engorgement peut évoluer vers une mastite, une infection du sein.

Différence entre engorgement et mastite

L’engorgement est un phénomène physiologique qui survient généralement dans les premiers jours ou semaines suivant la naissance. Il est dû à la mise en route de la lactation et à la production de lait intense. L’engorgement est généralement bilatéral, c’est-à-dire qu’il touche les deux seins.

La mastite est un engorgement plus localisé et qui survient à différents moments de l’allaitement.

La mastite

Cette dernière est composée de 3 phases :

  • l’engorgement sans inflammation ni bactérie,
  • la mastite inflammatoire,
  • la mastite infectieuse.

L’engorgement peut être physiologique. C’est le cas pendant la montée de lait ; les glandes mammaires se mettent en activité et créer localement une inflammation.

En revanche, la mastite est pathologique. Elle correspond à un engorgement non physiologique. Elle peut s’infecter et même aller jusqu’à l’abcès.

Engorgement et mastite peuvent donc être confondus. Ce sont les symptômes et le contexte qui nous éclaire sur la cause.

Signes d’un engorgement

Il est physiologique et concerne quasiment 100 % des femmes au démarrage de l’allaitement.

  • Les seins augmentent de volume en raison de la mise en action de la glande mammaire. Cela peut débuter pendant la grossesse.
  • Phénomène inflammatoire bilatéral : les seins sont chauds, douloureux, rouges, sensation d’aiguilles qui picotent. Ce sont les mêmes ressentis que ceux de la montée de lait ou lors des pics d’ocytocine quand bébé n’a pas tété depuis longtemps.

Signes d’une mastite

  • Au niveau des seins : douleur, chaleur, rougeur, sein très dur, aspect capitonné, sensation de caillou dans le sein
  • Fièvre liée à l’inflammation
  • Pouls qui s’accélère
  • Fatigue
  • Courbatures
  • Accentuation des symptômes
  • Syndrome grippal
  • Perte d’appétit
  • Nausée

La mastite est pathologique, mais elle ne concerne que 20 % des femmes qui allaitent et reste donc peu fréquente.

Causes des mastites

Des facteurs (autres que physiologiques) peuvent être à l’origine du développement d’engorgements et mastites.

  • La fatigue, le stress voire un traumatisme (même minime).
  • Un changeemnt de rythme
  • Un changement de lieu ( déménagement)
  • Des lésions du mamelon (crevasses). En effet, la douleur a tendance à perturber la qualité et la quantité des tétées et donc le drainage des seins. De plus, la blessure cutanée facilite l’entrée de germes.
  • Un mauvais drainage: Celui-ci peut être lié à des tétées irrégulières, un défaut de positionnement du bébé au sein ou l’usage de bouts de sein.
  • Des antécédents de chirurgie mammaire.
  • Une anomalie du mamelon.
  • Une compression anormale du sein et donc des canaux. Un soutien gorge trop sérré, l’appui de l’anneau d’une écharpe sling sur le sein, des coquillages utilisés toute la nuit peuvent par exemple provoquer ce phénomène.

Comment soulager et traiter un engorgement ou une mastite ?

L’objectif pour remédier à un engorgement ou une mastite est de drainer le ou les seins. La principale différence est le dosage. Pour un engorgement physiologique, trouver le juste équilibre est essentiel. La solution est de drainer jusqu’au soulagement sans chercher à vider entièrement les seins. Ainsi on évite une sur stimulation de la production de lait qui peut créer un nouvel engorgement ! En cas de mastite, le drainage complet de la zone inflammée est important au démarrage pour écarter une stagnation des bactéries.

Les solutions pour drainer

Si le trop-plein de lait ne coule pas naturellement, agir pour donner un coup de pouce est important !

  • Mettre bébé au maximum au sein pour téter.
  • Masser le sein avec du chaud : la chaleur aide à la dilatation des canaux et l’écoulement du lait
  • Utiliser des positions d’allaitement favorable : biological nurturing ou position de la louve.
  • Drainer manuellement le sein en même temps que bébé tète.
  • Employer la technique des verres tahitiens : remplir un verre d’eau bien chaude et le placer autour de l’aréole ; la chaleur fera couler le lait dans le verre en faisant en parralèlle une compression manuelle du sein pour favorise le drainage.
  • Utiliser la compression manuelle pour drainer le sein. parfois quelques millilitres suffisent pour éradiquer la mastite
  • Utiliser un tire-lait au besoin ; cependant si le lait ne coule pas au bout de 5/10 minutes, faites une pause et recommencez plus tard.

Comment soulager la douleur ?

Après avoir drainé le ou les seins, des remèdes naturels sont possibles pour lutter contre la douleur.

  • Appliquer des feuilles de chou vert sur les seins après la tétée. En effet, des anti-inflammatoires sont contenus dans les nervures de la feuille. Concrètement, voici comment procéder : placer les feuilles de chou au réfrégirateur pour l’effet vasoconstricteur du froid, puis les écraser avec un rouleau à pâtisserie pour libérer les actifs. Enfin, vous pouvez apposer la feuille froide sur le sein.
  • Faire des cataplasmes d’argile vert, épais comme un doigt, sur la zone rouge. Une fois sec, rincez à l’eau froide pour l’effet vasoconstricteur.
  • Recouvrir la zone douloureuse d’un sachet de petits pois congelés (ou d’une poche de gel froid).
    • Les rondelles de pommes de terre et les yaourts grecs ont également des propriétés anti inflammlatoire qui soulagent la douleur et l’inflammation.

Pour résumer, le chaud a un effet vasodilatateur qui aide au drainage du sein et le froid un résultat vasoconstricteur qui soulage l’inflammation et la douleur après les tétées.

Les traitements médicamenteux

Si l’inflammation dure et que des bactéries s’installent, le recours à des anti-inflammatoires ou des antibiotiques peut s’avérer nécessaire. Des traitements compatibles avec l’allaitement sont possibles. Si votre médecin a un doute, parlez-lui du site du CRAT et/ou e-lactancia.

La conduite à tenir est donc de mettre en place les méthodes naturelles de drainage pour limiter la stase lactée et de contacter une consultante en lactation IBCLC. C’est essentiel pour surveiller l’évolution, trouver la cause et éviter la récurrence.

Le repos

Il est essentiel dans le traitement. Il est courant que l’inflammation s’aggrave dans un contexte de stress ou de fatigue intense pour la maman.

Quid de l’abcès du sein ?

Les signes d’un abcès

  • Sein qui reste rouge voire vire au violet
  • Coque locale très dure (stagnation de pus)
  • Apparition d’une fistule
  • Baisse de lactation sur le sein concerné
  • Parfois peau cartonnée.
  • Douleur persistante le plus souvent

Qu’est-ce qui conduit à un abcès

  • L’absence de traitement local d’une mastite
  • A l’inverse, traiter trop tôt un engorgement physiologique sans drainages, et avec des traitements qui peuvent masquer les symptômes.

Traitement d’un abcès

Un abcès ne peut pas guérir naturellement ; deux solutions existent.

  • Drainage par ponction non chirurgicale de la collection de pus dans le sein.
  • La chirurgie avec ouverture du sein et drain pour éliminer le pus. Les suites sont plus lourdes.

La ponction est la technique recommandée : elle est très efficace et les conséquences plus légères. Il n’existe pas de cicatrice ni de temp de cicatrisation. Si le médecin vous propose une chirurgie en première intention, je vous conseille de demander un deuxième avis. Je vous rassure, cette complication est rare, mais en avoir connaissance est important.

En résumé, voici les trois réflexes à avoir si vous ressentez des douleurs ou une sensation de tension dans les seins :

  • Drainez votre lait aussi souvent que possible.
  • Soulagez la douleur avec des compresses froides après darinage et chaudes avant drainage ou tétée.
  • Surveillez l’évolution des symptômes et consultez une professionnel de santé IBCLC pour en connaitre la cause et éviter la récurrence avant un traitement médicamenteux.

Retrouver l’integralité dans vos oreilles sur le podcast de Charlotte Milkshakerpodcast épisode 57 !

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Augmentation du taux de mortalité en France en 2022

Augmentation du taux de mortalité en France en 2022

« La mortalité infantile augmente en France, En 2022, la mortalité infantile en France s’élève à 2 900 décès d’enfants âgés de moins d’un an. Par rapport à
d’autres pays européens à économie similaire tels que la Suède et la Finlande, ce chiffre représente un excès d’environ 1 200 décès, soit presque 48 classes de maternelles chaque année ! »
Pourquoi ?
– Une forte disparité territoriale
– La hausse de la prématurité
– L’organisation et la qualité des soins
– La santé globale, des mères et de l’impact de l’environnement
– Le poids des inégalités économiques et social
« Mortalité infantile : la France chute du 7ème au 27ème rang des pays de l’OECD-OCDE.

Il y a quelques jours Anne Bergantz & Philippe Juvin ont présenté les résultats de leur mission « flash » sur la mortalité infantile à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. »

La réalité est qu’il manque un point essentiel !!

🚨Dans cette publication de préconisation, les deux députés ne prennent aucunement en compte la prévention et l’accompagnement de l’allaitement maternel, un enjeu de santé public pourtant majeur.

– Aucune prévention contre la MIN (Mort Inexpliquée du Nourrisson) par l’allaitement maternel n’est citée.

👉🏼 Nous connaissons pourtant les avantages du lait maternel dans :

🤍 La diminution des morts subites des nouveau-nés,

🤍 La protection immunitaire contre un bon nombre de pathologies

🤍 Les hormones de croissance nécessaires au développement harmonieux et efficient des nouveau-nés qui ne sont pas présents dans les laits de préparation industriels…

💡 La Suède et la Finlande ont un taux très bas de mortalité infantile lié à un taux d’allaitement à la naissance frôlant les 98%. En Suède par exemple, l’allaitement est encore de 72% au bout de 6 mois. En Finlande, le taux d’allaitement est de 99% à la naissance puis à 6 mois 60% des bébés reçoivent le lait maternel !

🛑 À quand le retour à la réalité humaine, la protection de l’allaitement et au bon sens avant les protocoles et la science sans conscience en accusant les femmes de négligence et le sytème de santé à bout de souffle dans des injonctions de soin ?

🙌🏼 Nous voulons la reconnaissance, la protection, la promotion, l’accompagnement et la sensibilisation à l’allaitement pour les familles, dans les écoles auprès de Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

 

Le lien vers le résumé de la comission  et les missions flash du 22/12/2023

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/organes/commissions-permanentes/affaires-sociales/missions-flash/mortalite-infantile

#allaitement #santepublic

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Alimentation et grossesse

Alimentation et grossesse

Grossesse et nutrition

Une alimentation saine est essentielle pour la santé de la femme enceinte et de son bébé. Les besoins nutritionnels augmentent pendant la grossesse, car le corps de la femme fournit au bébé tous les nutriments dont il a besoin pour se développer.

Adaptations métaboliques

Pendant la grossesse, le corps de la femme subit de nombreuses adaptations métaboliques pour répondre aux besoins du bébé. Le métabolisme basal, c’est-à-dire le nombre de calories brûlées au repos, augmente d’environ 20 %. Le corps est également plus sensible à l’insuline, une hormone qui aide à réguler la glycémie.

Gain pondéral

Le gain pondéral moyen pendant la grossesse est de 12 à 15 kg. Ce gain est réparti de manière égale sur les trois trimestres. Le premier trimestre est souvent marqué par une perte de poids, due aux nausées et vomissements. Le deuxième trimestre est une période de croissance rapide pour le bébé, et le gain pondéral est donc plus important. Le troisième trimestre est marqué par une croissance plus lente du bébé, et le gain pondéral est plus modéré.

Besoins nutritionnels

Les principaux nutriments dont les besoins augmentent sont :

  • Les protéines : les besoins en protéines augmentent de 30 à 35 % pendant la grossesse. Les protéines sont essentielles pour la croissance et le développement du bébé, ainsi que pour la formation des tissus maternels. Elles sont d’origine animale ou végétale.

    Image de Sources de protéines pour les femmes enceintes

     

  • Les acides gras oméga-3 : les acides gras oméga-3 sont essentiels pour le développement du cerveau et de la rétine du bébé. Les meilleures sources d’acides gras oméga-3 sont les poissons gras, comme le saumon, le thon et les sardines.

    Image de Sources d'acides gras oméga3 pour les femmes enceintes

     

  • Le fer : les besoins en fer augmentent de 50 à 100 % pendant la grossesse. Le fer est essentiel pour la production d’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans le sang. Les femmes enceintes sont plus susceptibles de développer une anémie, une carence en fer.

    Image de Sources de fer pour les femmes enceintes

     

  • Le calcium : les besoins en calcium augmentent de 100 % pendant la grossesse. Le calcium est essentiel pour la formation des os et des dents du bébé. Les femmes enceintes consomment du calcium pour couvrir leurs besoins et ceux du bébé.

    Image de Sources de calcium pour les femmes enceintes

     

  • Le folate : le folate est une vitamine essentielle pour la prévention des malformations congénitales du tube neural, comme la spina bifida. Les femmes enceintes doivent consommer au moins 400 microgrammes de folate par jour.

Alimentation pendant la grossesse

Une alimentation saine pendant la grossesse comprend une variété d’aliments de tous les groupes alimentaires. Il est important de choisir des aliments nutritifs et de limiter les aliments transformés et riches en sucre.

Voici quelques conseils pour une alimentation saine pendant la grossesse :

  • Mangez au moins cinq portions de fruits et légumes par jour.
  • Choisissez des céréales complètes plutôt que des céréales raffinées.
  • Mangez des protéines maigres, comme la viande maigre, le poisson, les œufs et les produits laitiers.
  • Limitez les graisses saturées et les graisses trans.
  • Limitez la consommation de sucre et de sel.

Compléments alimentaires

Il est recommandé aux femmes enceintes de prendre des suppléments alimentaires de vitamine D, de fer et d’acide folique. La vitamine D aide à l’absorption du calcium, le fer aide à la formation des globules rouges et l’acide folique aide à prévenir les malformations congénitales du tube neural.

Conseils pour éviter les carences

Il est important de parler à votre médecin ou à votre diététicien si vous avez des antécédents de carences nutritionnelles ou si vous pensez être à risque de carences. Ils peuvent vous aider à créer un plan nutritionnel adapté à vos besoins.

Conclusion

Une alimentation saine est essentielle pour la santé de la femme enceinte et de son bébé. En suivant les conseils ci-dessus, vous pouvez vous assurer de recevoir tous les nutriments necessaire pour vous et votre bébé.

Rédactrice : 

 

 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Mum Mood le Forum 12 octobre 2024 édition#2

Mum Mood le Forum 12 octobre 2024 édition#2

 

MUM MOOD à Nice :
L’Épicentre Européen de la Périnatalité dans un esprit « Art&Health » pour les professionnels de santé et la familles.
Marquez vos calendriers pour le 12 octobre 2024 ! Le Forum MUM MOOD à Nice promet une immersion dans l’univers de l’allaitement, dédié aux familles et aux professionnels de santé. Cette année, l’événement réitère la présence haut de gamme des conférenciers européens spécialisés en périnatalité, offrant une plateforme de dialogue et d’apprentissage unique pour  tous. C’est une occasion en or pour échanger sur les dernières avancées, tendances, et expériences en périnatalité. Entre art, santé et savoir, MUM MOOD s’impose comme le rendez-vous incontournable pour tous ceux engagés dans l’univers de la périnatalité.
mummood.com et insta @mummood_officiel pour suivre les infos !

En tant qu’association, nous sommes attentifs à toutes les bonnes volontés qui nous aideront à faire de cet évènement un lieu où les professionels et de santé et les familles sont reines.

Le Forum MUM MOOD, l’événement incontournable de l’allaitement maternel, revient en 2024 dans le carde de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel !

Après le succès de sa première édition en 2023, le Forum MUM MOOD revient le 12 octobre 2024 à l’Anantara Plaza Nice Hôtel. Plus qu’un Forum, une révolution maternelle ! MUM MOOD incarne un mouvement avec son concept clé, le « PASS » : Protéger, Accompagner, Sensibiliser, Soutenir l’allaitement maternel pour les professionnel de santé et les familles !

Ce Forum unique offre un espace ART & HEALTH privilégié où les mamans et les pro de santé explorent et partagent leurs expériences, tout en bénéficiant de conseils scientifiques. Leur ambition, faire de ce forum un événement incontournable pour les professionnels de santé et les familles !

Au programme de cette journée, des conférences haut de gamme, des scientifiques, des ateliers, des expositions artistiques, des grandes marques et des rencontres avec des éminences de l’allaitement maternel.

Les organisateurs ont également pensé aux enfants, en prévoyant des activités pour eux, pour que les parents puissent participer aux conférences et aux discussions en toute sérénité.

Entre art, santé et savoir, MUM MOOD s’impose comme le rendez-vous incontournable pour tous ceux engagés dans l’univers de la périnatalité.

Préparez-vous à une journée enrichissante et pleine de surprises qui célèbre et soutient la maternité et l’allaitement sous toutes ses formes !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’association mummood.com.

Les conférences 2023, c’est par ici : J’achète mon replay

PROGRAMME de la première édition

Le samedi 21 Octobre 2023 de 9h à 19h :

    • Des conférenciers :
      – Avec nous, Suzanne Colson, sage femme doctorante, créatrice du Biological Nurturing pour un nouveau sujet incontournable  “ Retrouvons l’allaitement instinctif  “.
      Céline Verguet, docteure en anthropologie, chercheuse, membre du laboratoire de recherche interdisciplinaire en intervention sociale. Elle a travaillé pour l’étude internationale sur les représentations et les pratiques de don de colostrum. Céline vient nous parler ici de la place du père dans l’allaitement maternel !
      Claude Didierjean Jouveau ” rédactrice en chef d’Allaiter aujourd’hui et autrice nous éclaire sur un sujet brulant  « Les nuits des bébés allaités et de ses parents ».

Curieuse, sensible ou encore besoin d’en savoir plus sur l’allaitement… faire votre propre opinion, cette journée vous est dédiée !!!

Pour exposer, intervenir, sponsoriser, aider : hello@mummood.com

Le lieu :

L’Anantara, situé au coeur de Nice est écrin de douceur qui sera vouc acceuillir dans ses grands espaces au lux naturel pour offrir au Forum MUM MOOD un grand lieu de conférences, un bel espace pour les stands, les ateliers, l’expo photo, le brunch et le concert privé. Un espace spécialement dédié aux enfants et un SPA Privé viendra sublimer la journée. 

Céline BOURGANEUF, Présidente de MUM MOOD, innove encore cette année dans le Forum de l’allaitement. Elle décide de lancer ce projet pionnier, avec des conférenciers internationaux, des ateliers, des stands et un concert. C’est au coté de Sandrine Léon, de Gilles Bismuth et des ambassadrices que l’association prend toute sa dimension collective.

Prochain Forum Européen de l’allaitement maternelle 12 octobre 2024 ! Prends vite ta place…

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF

Puéricultrice IPDE,
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson,

Doula
Présidente de l’AFCL (Association Française des Consultantes en lactation)
Présidente de MUM MOOD, Le salon de l’allaitement 

celinebourganeuf.com