Le sevrage Partie 1

Le sevrage Partie 1

 Le sevrage de l’allaitement maternel

L’allaitement maternel est un mode d’alimentation, pour les mammifères humains, programmée pour être fonctionnel jusqu’aux 7 ans de l’enfant. Il est dit dans la littérature que le lait maternel est bénéfique pour nos bébés jusqu’à ce que les dents de « lait » tombent, ce qui correspond aussi à « l’âge de raison » en psychanalyse freudienne. C’est également vers l’âge de 6 ans que le système immunitaire est totalement mature… Une coïncidence !?

Le lait maternel est il toujours nourrissant ?

Les recherches ont noté que l’allaitement maternel est riche tant en matière nutritionnelle qu’en hormone de croissance et en anticorps pour que l’enfant allaité pendant ses premières années de vie (6 ans) soit satisfait dans tous ses besoins jusqu’à sa maturité digestive, hormonale, immunitaire.

La durée moyenne d’allaitement en France est de 17 semaines, soit environ 4 mois. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) il est recommandé un allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois des bébés et de le poursuivre pendant la période de diversification alimentaire, et ce, au moins jusqu’aux 2 ans de l’enfant.

Une chose est sûre, l’arrêt de l’allaitement n’appartient qu’à la mère et à son bébé. Nul ne se substitue au choix de l’arrêt des tétées au-delà d’un problème de santé grave pour l’un des deux.

Comment parler de sevrage naturel, sevrage induit du bébé, du bambin, complet ou partiel, comment s’y prendre, savoir si l’on est prêt, nous et notre bébé ?

Il existe différentes manières d’arrêter un allaitement.

Les Différents types de sevrage en pratique

Le sevrage dit « du bébé » est un arrêt de l’allaitement avant l’âge de 2 ans et le servage « du bambin » concerne l’enfant de plus de 2 ans.

 – Le sevrage induit est lié soit à des facteurs intrinsèques en lien avec le choix de la mère, ou le choix de l’enfant. Soit, des facteurs extrinsèques comme une chirurgie lourde pour la mère, un traitement médicamenteux incompatible avec la poursuite de l’allaitement maternel pour la mère ou le bébé. Il est aussi et le plus souvent lié à une société opposée, un climat familial défavorable, inconciliable.

 – Le sevrage naturel, lui est un choix éclairé et exprimé le plus souvent par la mère et/ou par l’enfant.

Eclairage sur les croyances et le sommeil des bébés 

La maturité du sommeil de l’enfant se situe vers l’âge d’un an. Son cerveau devient mature, la différenciation entre la mère et l’enfant par le bébé se fait vers l’âge de 9 mois, appelé aussi « l’angoisse de l’étranger ». Cette phase de maturation permet une différenciation pour le bébé des deux individus et développe une autonomie motrice, mais aussi dans les cycles de sommeil.

Les plages de sommeil sont plus longues (4-6 heures) et les cycles de sommeil s’enchaînent avec moins de réveils et moins de besoins de présence parentale pour se rassurer et s’endormir à nouveau. 

La fatigue maternelle est souvent la cause de l’arrêt de l’allaitement à cet âge avec la reprise d’une activité professionnelle et l’absence d’information sur la normalité des réveils nocturnes et des tétées nocturnes indispensables pour apaiser l’enfant, le nourrir, le rassurer sur cette phase 00-5h ( phase hormonale active de prolactine élevée pour stimuler la lactation sur les 12 prochaines heures.).

La mélatonine est une hormone, également sécrétée dans le lait maternel, qui aide à l’endormissement de l’enfant et le sommeil profond du bambin.

Les bébés bénéficient par le lait maternel des hormones facilitait l’endormissement (tryptophane et mélatonines présentes dans le lait maternel du soir à partir de 17 h), le sommeil profond dit réparateur leurs actions de régulation sur le rythme cardiaque et le stress.

A noté également qu’une mère qui allaite à une capacité d’endormissement plus rapide et une réparation cellulaire, par un sommeil profond, plus activent.

Il est dit dans la littérature qu’une mère qui allaite à un sommeil de qualité plus important et que 1 heure de sommeil équivaux à 2 heures en temps normal sans allaiter. Autrement dit, une mère qui dort 4 heures, c’est comme si elle en avait dormi 8 en termes de qualité de sommeil.

Les réveils sont certes fréquents par les tétées répétées la nuit, mais la qualité du sommeil est meilleure et plus réparatrice !

Les 3 raisons d’un sevrage induit

  Le corps médical

 L’entourage

–  Le désespoir.

Parfois, les mères ont un manque d’accompagnement, un manque de lait, une hyperlactation non contrôlée, de la douleur persistante, du stress, un traumatisme…

Le sevrage partiel ou complet 

 Le sevrage partiel se décline sous différentes formes. Par exemple, des bébés qui ne tètent plus en journée (appelée aussi un allaitement mixte) incluant du lait artificiel le jour et la poursuite de l’allaitement et des tétées la nuit. Un arrêt de l’allaitement la nuit, seulement le matin et le soir ou encore seulement en présence de mère…

 Le sevrage complet se fait lui, en général, entre une semaine à trois semaines, avec une introduction progressive de lait de préparation en lien avec la baisse de la lactation physiologique sur la diminution de la stimulation.

Pour info, la prise en compte des émotions, des ressenti de la mère, du bébé prédisent de la facilité ou non du sevrage. Plus la mère et l’enfant sont en accord parfaits avec l’arrêt total ou partiel de l’allaitement plus sa réussite est assurée !

Le sevrage imposé ou induit

Souvent, le corps est en disharmonie avec l’esprit ce qui entraîne des difficultés de sevrage avec une hyperlactation, un engorgement ou autres pathologies de l’allaitement. Savoir s’entourer, se faire accompagner pour comprendre les mécanismes de défense, comprendre le pourquoi, pour qui, le sevrage est induit, créer un environnement propice et adapté au procéder du sevrage, quand le faire, comment le faire, pour léser le moins possible son corps et limiter la frustration pour son enfant également.

Plus le choix est acquis, compris et ultime, plus le sevrage sera aisé.

La culpabilité est présente trop souvent et inconsciente la plupart du temps.

Savoir prendre du recul sur la situation, accepter les phases de deuil qui en découle. Accepte la difficulté, la souffrance quand l’arrêt de l’allaitement est imposé.

Faisons un projet de sevrage ensemble, étape par étape, petit à petit à votre rythme. Limiter les tétées, les engorgements, l’introduction du lait de préparation en fonction de vos possibilités, de vos besoins…

À Savoir : une glande mammaire stimulée produira du lait. Limiter les tétées, c’est limiter la stimulation donc la production. Pour que la glande mammaire involue totalement, (c’est-à-dire la diminution de la production jusqu’à l’arrêt de production de lait), c’est en général sur 9 mois que cela se produit.

 

Trouver rapidement une consultation, prenez rendez-vous sur  Doctolib (vidéo ou cabinet).

 

Rédactrice : 

Céline BOURGANEUF
Consultante en lactation IBCLC
Accompagnante BN, Approche Colson
celinebourganeuf.com

Source : OMS, PNNS, HAS, ANAES, AFFSAPS

 

Sevrage, le Podcast !

par Milkshaker | Le podcast qui agite les neurones !

Le sevrage Partie 2

Le sevrage Partie 2

Le sevrage de l’allaitement maternel

 La prévalence et la durée de l’allaitement augmentent actuellement dans les pays occidentaux, en raison de la prise de conscience croissante des intérêts de l’allaitement maternel.

La démarche de sevrage

Le projet de sevrage, c’est avant tout, se poser les bonnes questions sur l’arrêt de l’allaitement.

Pour les professionnels, c’est accompagner la mère vers ses propres instincts, ses propres contraintes, ses propres besoins et celles de l’environnement familial, professionnel, amical. Pour les mères, c’est savoir pour quoi, pour qui, je souhaite arrêter l’allaitement ?

Que voulez-vous ? Faire la différence entre vouloir, pouvoir et avoir envie.

Tous les types de sevrage sont compatibles dès lors qu’il existe une harmonie avec l’arrêt de l’allaitement et le choix de la mère d’arrêter.

Les traitements sont-ils une cause majeure de sevrage ?

La plupart des mères peuvent continuer d’allaiter en suivant un traitement médicamenteux : soit avec le médicament prescrit soit avec un autre médicament de meilleur choix, soit en reprenant la réelle nécessité du médicament.

Beaucoup de traitements sont compatibles avec l’allaitement maternel. Peu de médecins sont spécialisés en allaitement maternel et beaucoup manque d’études et d’articles en lien avec la prise d’un traitement et l’adéquation de certaines molécules et le faible passage de celles-ci dans le lait maternel.

Les références sur les études des traitements compatibles avec l’allaitement sont répertoriées sur : 

 Le CRAT

 E-lactancia

En cas d’incompatibilité, même si cela reste rare, le délai le plus physiologique est de 1 à 3 semaines pour un sevrage complet induit.

A noté l’allaitement maternel réduit les risques du cancer du sein, des ovaires. Il prévient également de l’ostéoporose après la ménopause. Après l’accouchement, l’allaitement réduit les saignements, les risques d’anémie, favorise la rétractation rapide de l’utérus grâce aux contractions utérines en lien avec l’ocytocine secretée pendant les tétées. Il prévient aussi des maladies cardiaques, du diabète de type 2. Enfin, il diminue les risques de la dépression du post-partum et favorise la perte de poids.

À savoir également, l’allaitement maternel est un mode de contraception naturel durant la durée de l’allaitement exclusif les 6 premiers mois.

Et le refus du biberon on en parle ?

C’est un vaste sujet !

Les bébés qui ne veulent pas du biberon sont aussi ceux pour lesquels les mères sont en inadéquations avec l’arrêt de l’allaitement le plus souvent imposé. La part psychologique est à prendre en compte dans le passage du sein au biberon.

Par ailleurs, il existe des cas plus spécifiques comme les troubles de la succion, les freins de langue restrictifs associés. Parfois, la prise même du biberon est difficile d’un point de vue fonctionnel.

À noté, les changements de succion sont problématiques, ils peuvent fatiguer l’enfant et lui demander un apprentissage long pour lequel la réussite n’est pas certaine parfois.

Un suivi pluridisciplinaire peut être nécessaire pour connaître l’origine des troubles et adapter une prise en charge globale.

Mener un sevrage seule est ce possible ?

Il y a des sevrages qui se font de manière très naturelle et sans l’accompagnement d’un professionnel de santé, d’une consultante en lactation.

Néanmoins quand il y a trop de questions qui commencent à émerger, le stress arrivant, parfois en une seule  consultation, les mères arrivent à retrouver leurs besoins, leurs choix et trouver le bon créneau pour démarrer, reprendre le sevrage, l’allaitement aussi.

Dois-je sevrer mon bébé pour une nouvelle grossesse ?

Une grossesse ne nécessite pas l’arrêt de l’allaitement en cours. Cependant, le lait va varier au niveau de son goût, en lien avec la phase dite colostrale, avec un lait plus salé : soit les bébés démarrent une grève transitoire de la tétée, soit l’enfant tète davantage et la lactation augmente avant la naissance.

Adapter les tétées en fonction du rythme et de la demande de l’enfant en passant par un allaitement à l’amiable ou les besoins de la mère et du bébé sont respectés.

Après la naissance, le co-allaitement est possible. Il favorise la production de lait pour le plus petit et renforce le lien avec le plus grand limitant ainsi la sensation de mise à l’écart.

Le lien fraternel est renforcé par les moments de tétées en communs, la notion de partage et d’échange est de mise !

Le plus souvent, le retour de couche est un indice du corps pour signaler qu’une nouvelle grossesse peut de nouveau arriver.

L’allaitement n’altère en rien la venue d’un futur bébé. La grossesse dépend aussi et beaucoup de l’état psychique de la mère. Ce n’est pas qu’une question de biologie, d’hormones ou de retour de couche…

Comment sevrer mon bébé ?

Beaucoup de questions se posent autour du sevrage du bambin.

Les raisons sont souvent exprimées par :

 La fatigue chez les mères

 Le besoin d’un retour à une nuit plus sereine et moins hachurée par les tétées nocturnes 

Je vous invite à (re) lire la première Partie sur le sevrage et les croyances liées au sommeil pour comprendre la nuit d’une mère allaitante.

C’est le plus souvent une charge mentale extérieure plus que les réveils nocturnes qui génère le souhait d’un arrêt de l’allaitement d’où l’importance d’allaiter à l’amiable et plus à la demande.

En chiffre, 40 % des bébés de mois de 6 mois ne font pas leurs nuits et 30 % à 12 mois pour les bébés allaités et non allaités confondus.

Ne pas faire ses nuits, c’est ne pas être en capacité neuro développementale d’enchainer  7 à 12h  de sommeil et c’est physiologique  et normal à cet âge !

En termes de besoin physiologique, pour un enfant allaité, les tétées sont de l’ordre de 3 à 12 réveils par nuit.

Un allaitement à l’amiable késaco ?

À cet âge, l’allaitement se veut à l’amiable et plus à la demande.

Il est le plus souvent encore trop  à la demande du bébé sans que les besoins de la mère soient respectés.

À l’amiable, c’est un allaitement qui se veut respectueux des besoins et des choix de la mère en équilibre avec ceux de son enfant. Pour exemple, l’allaitement ne se veut pas subi. La mère est en droit de refuser une tétée si le moment, le lieu, l’environnement ne s’y prête pas.

L’épuisement et souvent lié à un allaitement  » corps et âme », à la demande du bébé, dans une préoccupation maternelle primaire exacerbée. Ceci n’est pas un jugement, mais peut être une explication au besoin de sevrer plus précocement que souhaité un allaitement des plus grands.

Savoir dire non à son enfant quand l’allaitement n’est pas souhaité dans le temps imparti, pour la mère, en faisant preuve d’autorité bienveillante comme pour les gestes du quotidien ou la prévention des accidents domestiques.

Accueillir la frustration et accompagner le non-allaitement avec empathie et bienveillance en expliquant parfois et restant disponible et présent pour d’autres activités avec lui.

S’accorder une pause, un temps pour soi, un moment où la tétée n’est pas, plus, une priorité.

À partir de 6 mois l’allaitement peut devenir à la l’amiable.

À 22 mois, les demandes sont différentes, notre corps nous appartient, notre poitrine tout autant !! La gestion de la crise est certes un moment désagréable à passer, mais nécéssaire pour faire comprendre à l’enfant les limites maternelles de l’allaitement.

N’oublions pas également que l’enfant à cet âge à une grande plasticité cérébrale et une facilité d’adaptation au changement.

Savoir prendre du temps, du recul sur la situation.

Savoir qu’elles sont les tétées qui vous dérangent ?

Le sevrage nocturne est il possible ?

C’est une fausse bonne idée avant 2-3 ans. L’enfant a réellement des besoins nutritionnels même la nuit. L’OMS le confirme en recommandant un allaitement jusqu’à au moins 2 ans.

Le taux de lait maternel absorbé la nuit pour les bambins correspond à 40 % des besoins journaliers.

Trouver un compromis avec l’enfant, avec le conjoint, le planning de la famille pour démarrer le sevrage. Savoir le respecter pour donner des repères nouveaux à l’enfant. Le choix se fait dans l’échange avec l’enfant, les paires en amont de chaque décision.

Les raisons physiologiques d’un sevrage plus difficile

Les troubles de l’oralité, de la succion peuvent nécessiter parfois un besoin de nutrition en fractionnée, c’est-à-dire des petites quantités souvent et des enfants qui réclament souvent, très souvent et plus la nuit. Ces bébés, dit aux besoins intenses sont des enfants qui nécessite d’être suivi par une ostéopathe, une orthophoniste, une diététicienne…

Chaque difficulté nécessite une prise en charge spécifique et pluridisciplinaire pour déterminer les besoins propres de l’enfant. Calculer les apports nutritionnels et l’équilibre alimentaire sur 24 h permet d’appréhender au mieux le sevrage de l’enfant et soutenu par des professionnels avertis.

Le sevrage naturel, c’est le bambin qui va petit à petit se desintérresser du sein au grès de ses besoins et de ses envies pendant plusieurs heures, plusieurs jours pour reprendre un peu plus tard et finir par ne plus vouloir le sein.

Faisons confiance à nos enfants…

Le sevrage n’est pas un période anodine qui se doit d’être protégé et parfois accompagné pour limiter la culpabilité, la tristesse, les traumatismes physiques et/ou psychologique.

« Le sevrage naturel, c’est une danse des tétées entre l’enfant et la mère, un accordage des besoins de chacun. »

    Trouver rapidement une consultation, prenez rendez-vous sur Doctolib (vidéo ou cabinet).

    Rédactrice : 

    Céline BOURGANEUF
    Consultante en lactation IBCLC
    Accompagnante BN, Approche Colson

    contact@celinebourganeuf.com
    celinebourganeuf.com

    Source : OMS, PNNS, HAS, ANAES, AFFSAPS

     

    Le sevrage de l'allaitement maternel

    par Céline Bourganeuf | "Milkshaker" Le podcast qui agite les neurones !

    S’informer pendant la grossesse

    S’informer pendant la grossesse

    L’allaitement maternel pendant la grossesse !

    S’informer pendant la grossesse c’est comprendre l’anatomie, la physiologie et les mécanismes de l’allaitement maternel pour optimiser ses chances de réussir.

    Appréhender l’allaitement maternel c’est aussi se donner l’opportunité de faire un choix éclairé et conscientisé des enjeux pour la santé de maman et bébé.

    L’allaitement maternel est une continuité de la grossesse puis de l’accouchement. l’hormone qui régit la maternité est appelée ocytocine. Elle est le synonyme même de l’hormone de l’amour !

    Prendre soin de son corps par des exercices doux comme le yoga, la marche, la piscine et de son esprit par la méditation, la relaxation, le cohérence cardiaque permet de libérer l’ocytocine, d’optimiser le processus d’enfantement et de stimuler la première tétée.

    Une alimentation équilibrée favorise également la montée de lait et le sommeil pour maman et bébé.

    Pour une naissance heureuse, il est subtile et préconisé de reduire le bruit, la lumière, les interlocuteurs, le stress, la faim, la soif, la douleur. Accoucher dans un environnement maternel sécure et confortable c’est favoriser la continuité hormonale pour garantir la sérénité d’un démarrage de l’allaitement respecté.

    Love Peace & Milk

     

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    Rédactrice : 

    Céline BOURGANEUF
    Consultante en lactation IBCLC
    Accompagnante BN, Approche Colson
    celinebourganeuf.com

    Telecharger ici le nouveau « Guide de l’allaitement maternel » 2023 de Santé Public France

    Allaiter à la maternité !

    Allaiter à la maternité !

    Visites limités à la maternité pour un allaitement favorisé !

    « Restriction des visites en maternité : un impact positif sur l’allaitement, selon une étude à Nice »

    Porter une mère, c’est aussi lui laisser son espace, lui laisser l’opportunité de rester dans sa bulle, son environnement safe qui la fait plonger elle même dans ses compétences, ses ressources, ses instincts, ses vagues d’émotions sans être parasitée par les peurs, les certitudes, les connaissances, voir les injonctions d’autrui.

    La dernière étude réalisée au @chudenice montre un taux d’allaitement plus élevé pendant la période Covid en lien avec la limitation des visites dans le service de maternité…

    – Une intimité parfois incompatible avec les visites

    – Une fatigue qui favorise l’abandon de l’allaitement

    Aujourd’hui, faut-il maintenir les restrictions ?

    Les bébés nés en période Covid ont reçu moins de laits artificiels que le groupe « hors pandémie » (4,5 % contre 7,3 %).

    Futures mamans, c’est un village dont vous avez besoin pour vous nourrir affectivement, mais c’est avant tout batir votre propre maison pour faire de votre espace votre propre Coccon !

    Love Peace & Milk

     

    Photo by the best @enviedeshoot avec @moveanddanse @mummood_officiel

    Réference article : Nice-Matin

    Rédactrice : 

    Céline BOURGANEUF
    Consultante en lactation IBCLC
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    celinebourganeuf.com

    Source : OMS, PNNS, HAS, ANAES, AFFSAPS

     

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    Allaiter, c’est combien de temps ?

    Allaiter, c’est combien de temps ?

    L’allaitement maternel du petit être humain est comme pour tous les mammifères naturel et physiologique.
    La naissance d’un bébé engendre le processus de lactation autrement dit la montée laiteuse.  Ainsi le petit de l’Homme se nourrit du meilleur pour son développement et sa croissance grâce au lait de sa mère. Aussi est il le plus adapté puisqu’il va tout au long de l’évolution du bébé s’adapter aux besoins spécifiques et le protéger des infections pendant toute la durée de l’allaitement.
    L’OMS recommande un allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois de vie de l’enfant et partiel c’est à dire un allaitement maternel complémenté d’une diversification progressive par l’introduction d’aliments autre que le lait.
    Le taux d’allaitement maternel exclusif en France avoisine les 56,3 %  en 2021 contre 94,6€ au Brésil par exemple.
    L’allaitement dit partiel est recommandé jusqu’au moins 2 ans de l’enfant de manière physiologique par l’OMS depuis 2006.
    En France le taux d’allaitement maternel exclusif au delà des 3 premiers mois est très bas contrairement aux autres pays et l’on passe à 22,8 % pour les plus de 6 mois, 13,1% pour les plus de 12 mois.

    L’allaitement maternel par ailleurs peut durer pour certaines familles jusqu’à 5 à 7 ans. 

    Rédactrice : 

    Céline BOURGANEUF
    Consultante en lactation IBCLC
    Accompagnante BN, Approche Colson
    celinebourganeuf.com

    Référence
    CS9 éme Mois
    CS24 éme Mois
    Assouplissement par contre pression

    Assouplissement par contre pression

    L’assouplissement par contre pression est une méthode utilisée en cas d’œdème mammaire comme l’engorgement.
    Cette technique est utilisée afin de soulager la pression exercée sur le mamelon. Elle  permet ainsi d’assouplir le sein et de favoriser l’éjection du lait devenue parfois difficile. L’assouplissement va permettre également une meilleure prise en bouche du sein par le bébé et faciliter ainsi le drainage du sein pour un assouplissement complet par la tétée.
    Le massage sera exercé avec vos deux mains, soit avec trois ou 4 doigts de chaque main, soit avec un doigt de chaque main (pouce et index). Appuyez doucement vers la poitrine pendant 60 secondes et plus. Alternez les quadrants, lorsque la pression est exercée avec un seul doigt de chaque main. Répétez plusieurs fois si nécessaire.

    Exercer ce massage juste avant la mise au sein ou avant l’utilisation d’un tire lait.

    Rédactrice : 

    Céline BOURGANEUF
    Consultante en lactation IBCLC
    Accompagnante BN, Approche Colson
    celinebourganeuf.com
     

    Référence : la Leche League France lllfrance.org